you can save me from this darkness // SEVEN

Cours petit chaperon Rouge, car les prédateurs sont derrière toi. Ils ont des fourches, des torches, de quoi te lacérer la peau, te scalper. T'entends ta propre respiration, y'a pas de musique pour accompagner la scène, juste ton souffle, les pas et les horribles rire de ceux qui te pourchassent. T'as l'impression de tourner en rond. Tu vois la Cité au loin, depuis plusieurs minutes, mais plus tu t'en approches plus elle s'éloigne. Impossible à rejoindre, comme si le chemin se rallongeait constamment. T'essais d'hurler, d'appeler à l'aide, n'importe qui, mais c'est comme si tes cordes vocales étaient coupées. Y'a aucuns bruits qui sort de ta bouche. Rien, le silence complet.

Et soudain on t'attrape,
te plante une fourche dans l'abdomen.

T'ouvres les yeux en panique. Tu sens quelques larmes faire briller tes joues. Tout est calme, ils dorment tous. T'es la seule tremblante dans tes draps qui semblent te retenir, t'emprisonner. Alors tu bouges les pieds, affolée, pour te dégager. Tu sais que c'était faux, juste un cauchemar de plus à rajouter à l'équation. Mais pour toi c'est encore trop réel. Alors tu te lèves, tu mets pas tes chaussures, tu mets pas de veste. T'as froid directement en quittant la hutte, avec ton t-shirt trop grand que t'as piqué à Wolf et ton short. Tu cours dans le Cité dans la nuit noire, le plus vite possible pour venir trouver les bras de ton Grand Méchant Loup. Mais tu t'arrêtes, le ventre noué. Sa hutte est allumée, y'a des bruits et des rires. Ils doivent faire la fête, et t'as pas envie d'être vue dans cet état, par quelqu'un d'autre que Wolf. Alors tu sers les poings, pas que tu sois énervée, mais t'es en détresse. Tu retiens d'autres larmes. Tu sais pas où te réfugier, où te blottir.

Finalement tu vas dans un recoin, prêt d'une sortie de l'île. Tu t'assoies contre un des murs que des anciens ont fabriqué, tu te recroquevilles sur toi même, plaque tes jambes contre ta poitrine, assise dans le noir, ta tête cachée dans tes bras, juste ta chevelure rousse pour couverture. Et tu pleures. Tu trembles de peur. Tellement que tu plaques tes mains sur tes oreilles pour te protéger des bruits de la nuit.

Y'a des soirs comme ça. Des soirs, où le sommeil ne vient pas.
Les yeux grands ouverts sur le toit de la hutte, allongé dans les draps qui couvraient son corps, les paumes posées à plat sur son ventre pour y capter sa respiration. Les yeux perdus dans le noir, Seven se remémorait sa vie d'avant.
S'il avait l'air nonchalant, souriant et blagueur la journée, c'était tout autre, la nuit. La nuit, les démons de tous resurgissaient. Pour lui, ça n'étaient pas des démons. C'était simplement la nostalgie. La nostalgie de ces bons moments passés avec ses amis, sa vie de gars populaire au milieu d'une fac où il était le roi, destiné à un avenir brillant. Ses amis lui manquaient. Ses parents aussi, mine de rien. Ceux dont il avait passé la vie à attirer leur attention. Pour quoi, au final ? Pour finir sur Nil ? Pour attirer l'attention, il y était sans doute parvenu, cette fois-ci. Ils devaient se faire un sang d'encre pour leur petit bijou, leur petit garçon, qu'ils imaginaient si parfait, si sage, si bon. Il l'était. Quand il n'entrait pas dans le jeu qu'il avait décidé d'endosser chaque jour de son existence.

Il abandonna. Plutôt que de lutter contre son insomnie, il se leva, enfila un t-shirt et sortit de sa hutte. L'air était frais à l'extérieur. Son premier réflexe fut de frotter ses bras, les ramenant contre son torse. Peut-être que le froid chasserait loin de lui ces pensées tenaces qui l'empêchaient de trouver le sommeil.
Seven errait sans but. Le regard tantôt penché contre ses pieds qui foulaient le sable humide, tantôt levé vers le ciel dépourvu de nuage. Quand il s'éloignait des torches, il y découvrait la splendeur des étoiles. Dans le silence brisé uniquement par les ronflements provenant des huttes, il y découvrit autre chose. Des complaintes. Cela l'interpella. Il les pista, à pas de loup.
Sous la lueur d'une flamme à quelques mètres de là, il y aperçut un petit être recroquevillé sur lui-même. Une cascade rousse dissimulait son visage et ses pleurs déchiraient la nuit. Ils n'étaient pas des pleurs de tristesse. Ils étaient des pleurs de terreur. Seven reconnut aisément Rouge et fut surpris de la découvrir dans une telle posture. Si différente de ce qu'il connaissait d'elle. Il jeta un regard circulaire autour de lui. Personne d'autre. Il était le seul ici présent qui pourrait lui venir en aide. Il n'était pas certain d'être le bienvenu. Ou plutôt, il en était sûr. Mais il ne pouvait pas ignorer Rouge dans cet état.

Rejetant loin de lui ce rôle d'ado insolent et provocateur, il s'approcha d'elle pour s'accroupir devant elle. Sous l'éclat de la lune, il n'aura jamais apparu si sincère aux yeux de tout le campement. Lentement, comme s'il recueillait un animal sauvage, il posa sa main sur le bras de la rousse pour lui signifier sa présence.
« Pourquoi tu pleures ? »
Il avait encore en mémoire le coup qu'il avait reçu une semaine plutôt. Sa peau s'en souvenait aussi, puisqu'un léger reflet bleuté entourait encore son oeil et que son arcade sourcilière restait couverte d'une croûte. Il doutait de se ramasser une nouvelle claque. Mais ce n'était pas grave. Il voulait consoler Rouge.
Mais il n'avait pas les mots.

@rouge

C'est quoi, grandir ? C'est fabriquer des premières fois.
Et ce soir, tu vas en vivre une Rouge. Tu t'y attendais pas, absolument pas. Mais tu vas te montrer vulnérable devant une personne que tu détestes. Devant Seven, qui vient toucher ton bras, qui te fait sursauter en panique. Ça ce voit sur ton visage, ta réaction. T'as peur, tu es tétanisée. Tu trembles. Y'a encore les monstres qui te poursuivent dans ton esprit, même si t'es éveillée, même si tu sais qu'au final, rien de ça n'est vrai. Quelques larmes viennent couler une nouvelle fois sur tes joues. Tu n'as ni la force ni l'envie de te protéger, de crier que non, tu ne pleures pas. Tu n'as pas envie de te battre contre Seven, pas cette fois, tu n'en as pas le courage. Alors tu te remets à pleurer, comme une enfant séparée de sa mère. Parce que tu es à bout Rouge, tu enchaines les cauchemars et les terreurs nocturnes, et tu n'en peux plus.

À travers ton regard flou de larmes, tu vois Seven et son oeil abîmé par ta faute. Il est beau sous la lune, bien loin de l'image des démons qui te hantent depuis le début de la nuit. Tu es un renard, et Seven ce soir, il prend le rôle du Petit Prince. Il est en mesure de t'apprivoiser, et toi, tu es en mesure de le laisser faire, juste cette fois, cette unique fois parce que tu en as besoin. « Je.. J'ai fait un cauchemar. » Que tu avoues en murmurant, presque honteuse de ces peurs d'enfant. Tu sais qu'il s'en servira contre toi, qu'il va se moquer, raconter ça à tout le monde, à ses amis qui riront de toi. Mais tu n'y penses pas. Tu n'as plus envie d'être toi, juste pour cinq minutes. Tu veux être fragile, vulnérable, une enfant. Tu as envie qu'on te console, qu'on te fasse sentir que tu ne crains rien. « .. J'ai peur, Seven. »

Il était perdu Seven. Ah mais, vraiment. Toutes ses pensées se contredisaient, s'entrechoquaient dans sa tête. Tout ce qu'il avait toujours vécu avec Rouge n'avait jamais ressemblé à ce soir-là. Jamais il n'aurait pu imaginer le scénario de cette nuit. C'était si surprenant, inattendu, impossible... Est-ce qu'il ne rêvait pas, finalement ?
Certainement pas. Les pleurs de Rouge étaient bien trop déchirants pour qu'ils soient le fruit de son imagination. C'était forcément vrai. Tout aussi vrai que la petite rousse se montrait démunie et vulnérable face au gars un peu débile qui ne savait pas comment lui témoigner son affection.

Elle sursauta au contact de sa main sur son bras. Elle aussi n'en croyait pas ses yeux. Il lisait la surprise au milieu de ses perles d'azur noyées de larmes. Rouge avoua avoir fait un cauchemars. Seven ne réagissait pas, paumé qu'il était. Il se retrouvait dans le genre de situation qu'il avait toujours fuit; celle où on avait besoin de lui. Il avait toujours fuit cela. Seven était entouré d'amis superficiels qui ne l'appréciaient que pour son caractère sympathique et nonchalant, non pas parce qu'il était sincère et généreux. Décidément, Rouge révélait en son être bien des choses oubliées, ou même jamais découvertes.
Alors il s'installa à côté d'elle, passa son bras sur son dos pour lui témoigner son soutien, lui offrant son épaule si elle voulait s'y appuyer. C'était comme ça que les gens faisaient dans les films, non ? Puis le gars disait "ne t'en fais pas, tu ne risques rien". Mais Seven ne pouvait pas dire ça. Car qui sait ce que Nil pourrait lui jouer comme tour afin de lui prouver tout le contraire ? Ils n'étaient à l'abri de rien. Qu'est-ce qui empêchait ce démon de relâcher à tout moment une bête sauvage sur le campement qui les dévorera tous ? Seven ne pouvait lui promettre que tout allait bien se passer. Et il eut peur lui aussi, tout à coup.
« Tu peux avoir peur. Tout le monde a peur. »
Il resserra un peu son étreinte, pour se rassurer lui aussi grâce à la présence de Rouge.
« Mais tu n'es pas seule ici. On affronte nos peurs ensemble. »
Il rejeta sa tête en arrière pour observer le ciel. Ces magnifiques étoiles étincelantes. C'était plus simple de leur faire face, plutôt que de faire face à Rouge de son regard sincère.
@rouge

Tu ne t'attendais pas à ce qu'il réagisse comme ça. Tu pensais qu'il resterait fidèle à lui-même, ce jeune con qui te fait chier toutes les heures. Mais Seven, il sert sa main sur ton bras, et il te dit que tu peux avoir peur. Que c'est pas grave au final. Il te donne l'autorisation de succomber à tes peurs, de pleurer, d'être fragile et vulnérable là, devant lui. Juste ça, ça suffit pour tourner le robinet et calmer tes larmes, un peu. Parce que tu n'es plus seule ce soir, il est là, bien loin de l'abruti de d'habitude. Tu renifles doucement en l'imitant, levant la tête vers les étoiles quelques instants, pas longtemps. Très vite, ton regard revient se planter sur le visage du garçon. Il te trouble depuis des semaines, il t'énerve aussi. Mais ce soir, t'es bien contente qu'il soit là, prêt de toi, à t'offrir une présence que tu n'aurais jamais imaginé avoir. « Pourquoi tu.. pourquoi tu te montres gentil ? » La question t'échappe, et tu détournes le regard en rougissant. Tu fronces automatiquement les sourcils en te sentant t'empourprer. Tu n'as pas envie de rougir devant les gens, encore moins devant lui, mais tu ne contrôles pas tes émotions, et au final, du moment que la peur te laisse tranquille, tu te dis que tu pourras accepter d'autres émotions.

« Je sais bien que tu m'aimes pas, que tu me supportes pas. Tu passes ton temps à m'embêter, à m'énerver. Alors je comprends pas pourquoi.. Pourquoi là, tu es gentil. » Le naturel revient au galop, car tu le regardes de nouveau, les yeux remplit de larmes, l'air fâché et apeuré en même temps, toujours. « Si tu fais ça pour en profiter, demain, de te moquer de moi, j'te jure que je te fais l'autre oeil. » Référence à la jolie couleur que tu lui as donné sur son oeil, il y a quelques jours. T'as beau le menacer, ta voix n'est pas trop agressive. Après tout, la présence de Seven semble te calmer.

Les mots de Rouge lui arrachèrent un frémissement. C'était bien vrai ça. Pourquoi était-il gentil, tout à coup ? Pourquoi lui accordait-il autant d'importance, pourquoi était-il si sincère ? Quelle force mystérieuse lui avait permis de faire tomber son masque ? De se révéler à elle comme il devrait être, si la vie ne l'avait pas fait grandir dans un moule qui n'était pas le sien.
Seven ne dit rien. Il jouait au mec qui n'était pas tourmenté et laissant son regard tourné vers le firmament. Au fond, il était pourtant bien torturé. Il mordit sa lèvre inférieur, ses bras qui entouraient ses jambes frappaient un rythme irréel car un peu stressé.
Rouge s'expliqua. Elle ne comprenait pas. Les signaux qu'elle recevait de Seven, elle les prenait négativement. Elle pensait dur comme fer qu'il la détestait. Cette fois-ci, surpris par les paroles de la Rouge, il baissa les yeux pour croiser ses perles d'azur noyées dans le tourment. Son geste pouvant paraître suspect, il se sentit mal à l'aise et passa une main dans ses cheveux. Il ne voulait pas trahir, de par ses gestes et ses mots, cette petite étincelle qu'il ressentait au fond de lui, pour elle. Elle le menaça, même. Car elle restait la vive Rouge. Vive telles les flammes d'un brasier ardent. Il ne put s'empêcher de retenir un rire étouffé.
« J'crois pas être si con... 'Fin... laissa-t-il flotter en lui jetant un regard entendu. Forcément qu'elle le pensait con. Elle avait dû le penser de nombreuses fois. Ouais, si d'accord, je suis vraiment con. »
Il poussa un long soupire de ses narines, tapotant la plante de ses pieds contre le sable, nerveusement.
« C'était le seul moyen pour moi de... D'attirer ton attention. »
Seven, gêné par cet aveu, fixait le sol. Il se mordillait distraitement la lèvre intérieur. Il décida d'essayer d'écarter la discussion.
« J'suis pas très malin, on est bien d'accord. Mais ce qui se passe ce soir, ce qui se dit, ça sortira pas de notre petite bulle. J'te le jure. »
@rouge

Tu hausses un sourcil lorsqu'il se pose la question, avouant qu'il ne pense pas être si con. Tu as un large panel de preuves du contraire et tu es prête, malgré ta peur, à prendre le temps de lui exposer tout les faits montrant que si, vraiment, mais alors vraiment, il est con. Sauf qu'il se rectifie, mais tu aurais préféré qu'il se taise car sa réponse te trouble au plus au point. Attirer ton attention. Seven voulait que tu le remarques. Trop de questions te passent par la tête, et tu n'es pas certaine d'avoir une seule bonne réponse. Très loin de toi l'idée que tu puisses lui plaire. Après tout, il sort avec Lily, et elle a beau n'avoir que quelques petites années de plus que toi, elle fait déjà très femme, elle est magnifique, drôle, belle, intelligente, parfaite, et c'est bien pour ça que tu la détestes. Alors bon, clairement, qu'est-ce que Seven foutrait avec une gamine comme toi ? T'es totalement perdue, tu comprends absolument pas, alors tu veux poser bêtement la question parce que non mais vraiment tu fais pas exprès, mais t'es certaine que Seven, il est heureux avec sa nana aux grands jambes superbes. Et puis toi, du coup, ça te fait te poser des questions. Est-ce que tu as envie qu'il te remarque, Seven ? Tu rougis toute seule rien que d'y penser, et voilà que tes sourcils se froncent de nouveau parce que merde quoi, pourquoi tu penses à ce genre de truc ? T'aimes pas dans l'état dans lequel te mets toutes ces questions que tu te poses, et tu viens à penser qu'il a dit ça exprès pour te faire chier. Parce que tu vois bien qu'il a l'air tout gêné, mais tu es si méfiante que t'arrives pas à y percevoir du vrai la dedans, tu te dis qu'il joue à un jeu, ce p'tit bâtard. « Ouais bah y'a intérêt. »

Puis tu rebondis. Vraiment, t'as envie de savoir, d'être fixée. « Pourquoi tu veux attirer mon attention, Seven ? » T'as envie de comprendre s'il se fout de toi ou si... Si rien. Non, parce que vraiment y'a pas d'autres explications.

Elle avait tiqué. Merde. Seven resserra ses poings sur ses bras, qui entouraient ses genoux pliés contre son torse. Il ne faisait pas si chaud, et pourtant, ses paumes devenaient légèrement humides. Ouais, il avait un coup de chaud tout à coup. Fallait pas que Rouge s'en-tête à savoir. Déjà là, il s'imaginait le scénario durant un instant de flottement. Que pourrait-il bien lui dire ? La vérité ? Jamais ! Elle, de toute manière, ne devait pas ressentir une once d'émotion positive à son égard. Il passait son temps à la provoquer, à la pousser à bout, à la faire exploser.
Elle acquiesça. Il manqua de pousser un soupire de soulagement, jusqu'à ce qu'elle rebondisse, enfin. Lui posant la question fatidique. Ce à quoi Seven se figea. Sa respiration resta bloquée dans le fond de sa gorge et son palpitant loupa un battement. Seven regardait une ligne floue perdue entre ses pieds et les cabanons à quelques pas d'eux. Il était coincé. Ou alors, il continuait de jouer au niais.

Sans détourner la tête, il lui adressa un bref regard.
« Ho, bah... Tu sais... J'aime bien faire le pitre... »
Encombré, une de ses mains moites passa dans ses cheveux pour la millième fois de leur courte entrevue. Il n'y manquait pas: ses joues s'empourpraient. Pourvu que Rouge n'y voit rien à travers la pénombre. Seven avait décidément perdu toute son assurance. Mais au moins, Rouge ne pleurait plus. Même si ses yeux et son visage en gardaient des traces, elle avait retrouvé un peu de poil de la bête. Et ça suffisait à rendre Seven heureux.
@rouge

T'hausses légèrement un sourcil à sa réponse, encore plus perdue qu'avant d'avoir posé ta question. Tu ne comprends pas trop où il veut en venir, Seven. Il a l'air différent du p'tit bâtard qu'il est d'habitude, mais tu n'as pas trop envie d'y croire, de te faire avoir par cette possible fausse gentillesse qu'il a actuellement à ton égard. Après tout, Seven c'est un garçon que tu détestes, à qui tu ne fais pas confiance, et t'as encore des doutes, tu te dis qu'il va possiblement raconter cette soirée à ses potes, et à sa grande perche de Lilly. Cette simple pensée d'ailleurs, te fait tirer la grimace et froncer les sourcils. T'as repris du poil de la bête, même si quelques larmes brillent encore sur tes joues, voilà que l'ouragan se réveil doucement. « T'as pas peur que ta copine pique une crise, si elle te voit avec moi ? » Non parce qu'à chaque fois que tu parles à Seven, même si c'est constamment pour vous battre et envoyez chier, elle est toujours là avec ses yeux de vipère à tirer la gueule, à ne pas être contente. T'aimerais lui foutre ton poing dans sa tronche, à elle aussi, mais Mademoiselle Lilly fait tout pour que les gens l'aiment et l'apprécient, et tu sais que si tu t'en prends à elle, ils vont tous te tomber dessus pour protéger Princesse Blondasse.