Bienvenue sur Nihil Insulae, un forum rpg fantastique se centrant sur la survie sur une île déserte s'inspirant librement de la saga NIL de Lynne Matson où tous les personnages sont considérés éphémères et où vous constaterez que le destin et la mort sont omniprésents. Vos pseudos doivent avoir la forme d'un prénom ou d'un surnom. Avatars réels, doublons interdits. Pas de minimum de lignes dans les rps, seulement 1 rp par mois exigé. Nous remercions Chester qui a réalisé le design pour cette deuxième version. Le codage est une réalisation de Lust for life, à l'exception du moodboard pour lequel nous remercions HERESY. Le forum et son contenu sont une création de Lust for life, Divinity et Shaeryn. Merci de respecter notre travail. N'hésitez pas à mp Nil pour toute question.
Bienvenue à tou·te·s à l'occasion de cette grande ouverture de NIHIL INSULAE ! Après plusieurs mois de travail, nous sommes heureuses de vous présenter le forum et espérons que vous vous y plairez
Système de jeu
Nous vous rappelons que l'utilisation du système de jeuest obligatoire pour tou·te·s sur NI. Un rappel sera affiché à l'ouverture d'un sujet rp afin de vous indiquer si le lancer de dé est obligatoire dans la zone où votre personnage s'aventure
Le Discord de NI
Nous vous invitons à vous joindre au staff et aux membres du forum sur le Discord officiel de NI où plus on est de fous, plus on s'éclate La chatbox demeure disponible dans le bas du forum pour ceux et celles qui le souhaitent
Première maj
La première mise à jour de NI aura lieu dans la nuit du vendredi 2 octobre prochain.
Un nouveau design et plusieurs nouveautés vous attendent !
Est-ce que tu apprends de tes erreurs ? Absolument pas. À peine quatre jours ont passé depuis ta dernière excursion en solitaire. T'as encore la cicatrice sur ton bras, souvenir de cette grosse bestiole qu'a voulu faire de toi son encas. Mais est-ce que ça va t'arrêter ? Bien sur que non. Parce que tu n'es qu'une tête de mule. Ça t'apporte vraiment rien en plus, de sortir en cachette. Ça te met juste dans la merde, ça inquiète Moana, Luz, et surtout Wolf. Putain, tu t'es bien pris une branlé quand Wolf a apprit que t'avais été blessé parce que t'as joué à la conne en sortant seule. Et pourtant regarde toi, tu recommences. T'as vraiment un soucis avec l'autorité. Ou alors t'en as juste marre qu'on te confie que des tâches simples sous prétexte que t'es encore qu'une gamine. T'es forte, puis tu sais à peu prêt maîtriser un couteau comme arme, Wolf t'apprend. Alors fuck les adultes qui se pensent tout permis, qui pensent qu'ils peuvent te dire quoi faire parce que t'es plus jeune. Tu te barres, et tu comptes bien ramener quelques ressources toute seule pour leur clouer le bec à ses idiots.
Mais voilà, faut pas oublier Rouge, que t'as que seize ans. Que t'es qu'une enfant. Alors quand t'es sur la plage, à essayer de pécher pour rapporter un pactole à la Cité et que d'un coup tu te mets à gueuler de douleur, faut t'en prendre qu'à toi. « AAAAH PUTAIN DE MERDE ! » Tu te recules en sautillant sur un seul pied, fini par tomber le cul par terre sur le sable. Tu te tiens le pied, celui où une connasse de méduse vient de te piquer. T'as mal, t'as les larmes aux yeux et tu douilles bien. « Gn !!! J'en ai marre !!!! » Tu laisses des larmes couler. Tu sais pas si c'est des larmes de douleur, de panique ou de colère. Parce que t'as vraiment pas de chance.
En même temps, fallait pas quitter la Cité toute seule. Et toc.
La branche est marquée d'un vingt-sixième traits. Vingt-six nuits passées dans cet endroit encore inconnu et si étrange. Je ne comprends pas ce qu'il m'est arrivé et je ne suis pas sûr de savoir un jour. Ça me rappelle tous ces films et séries dans lesquels les protagonistes se retrouvent bloqués sur une île. Sauf que cette fois, ce n'est pas de la fiction, et le danger est bien réel. Vingt-six traits sur cette branche, et je dors encore dans mon arbre. J'ai commencé à prendre des habitudes, et de ce que je sais, ce n'est pas bon signe. Si je commence à me faire à l'idée que je vais rester sur cette île, je ne trouverai jamais de moyen de rentrer chez moi. Les îles, les plages, c'est bien pour les vacances, mais étrangement, mon lit et ma grisaille londonienne commencent à me manquer.
Comme presque chaque jour depuis que je suis là, je me rends sur la plage qui ne se trouve pas très loin de là où j'ai établi mon campement, si je peux dire ça comme ça. L'eau de mer n'est pas vraiment d'une aide précieuse pour me désaltérer, mais j'ai espoir, chaque jour, d'attraper un poisson ou de trouver des coquillages. Mieux encore, apercevoir un bateau au large et lui faire signe pour pouvoir rentrer chez moi. Je n'ai pas osé m'aventurer trop loin, je n'ai pas confiance en mes capacités de citadin pour pouvoir prendre le risque de m'éloigner de ma nouvelle zone de confort – ou ce qui s'y apparente. Je ne sais donc pas si l'île est en fait habitée, si la civilisation est présente par ici, en dehors des quelques humains aperçus du haut de mon tronc. Si mon frère me voyait, il m'appellerait sûrement Robinson. Je ris à cette idée. Un rire qui s'efface bien vite lorsque je pense à mon frère qui doit se demander où je suis. Est-ce qu'il sait que j'ai disparu ? Est-ce que quelqu'un me cherche ? Si j'étais encore avec Aya, elle aurait probablement déjà retourné toute la ville pour me trouver, en vain.
J'arrive au niveau de la plage, ayant laissé derrière moi des petits cailloux, tel le petit poucet. Je n'ai pas beaucoup d'expérience en matière de survie, tout juste un mois, et encore, alors je fais de mon mieux, m'inspirant de ce que je connais, de ces œuvres fictives qui, malgré certaines exagération, sont une ressource non négligeable dans ce genre de situation. J'approche sans vraiment me soucier de quoique ce soit, peut-être bien trop confiant, lorsque j'entends des cris. Des jurons, même, pour être plus précis. Je me cache derrière un rocher, par réflexe, puis j'essaye d'observer l'origine des cris. J'aperçois alors cette petite tête rousse un peu plus loin qui éclate en sanglot. Je ne réfléchis pas, et j'accours dans sa direction.
« Est-ce que tout va bien ? Tu as besoin d'aide ? »
Où suis-je ? Est-ce que la ville est loin ? Est-ce que vous allez me faire du mal ? Toutes ces questions traversent mon esprit en même temps. Curiosité, peur, espoir, et joie. Tout se mélange, je ne sais pas si j'ai bien fait de sortir de ma cachette, et je ne sais même pas si je dois l'aider.
Le cul par terre, le pied tout rouge. Tu peux voir l'endroit où cette saleté de méduse t'a piqué. Elle tu la vois plus par contre, elle a du se barrer dans l'océan. Dommage parce que sinon tu lui aurais planté ton couteau en plein centre pour te venger. T'as l'air minable Rouge, assise par terre à te tenir le pied et à chialer. Tu sais même pas pourquoi tu pleures, et tu détestes ça. Tu hais cette part de toi que t'arrives pas à contrôler, parce que Rouge, tu chiales tout le temps. Tu sais tellement pas gérer tes émotions que t'es toujours à gueuler et à partir pleurer quelque part, surtout quand t'es énervée. Mais faut dire qu'on t'a jamais appris à canaliser tout ça, alors est-ce que c'est vraiment de ta faute ? Oui quand même.
T'entends quelqu'un qui s'approche, quelqu'un que tu connais pas et instinctivement, comme un réflexe de survit, t'as sorti ton couteau vers lui. Comme quoi en seulement trois mois, t'as pris des réflexes que t'aurais jamais penser avoir dans ton ancienne vie à Détroit. « M'approche pas ! » T'as le regard noir, remplit de larmes, les joues bouffies et rouges. Ce mec tu le connais pas, il vient pas de la Cité, alors y'a de quoi avoir peur et être méfiante. Mais tu comptes faire quoi au juste, s'il t'attaque ? T'as un pied qui te brule, t'es certainement incapable de te relever, et t'as surement pas autant de force que lui. Mais toi, t'es armée. Peut-être que lui aussi, mais toi tu as sorti ta dague que tu pointes en sa direction, le menaçant. Au moins les choses sont claires, t'es prête à te défendre si jamais. « J'ai pas b'soin d'aide ! Surtout pas d'un mec que j'connais pas ! » Tête de mule. Bien sur que t'as besoin d'aide.
J'aurais préféré rester caché, ne pas me montrer. Je m'en sors plutôt bien depuis mon arrivée sans l'aide de personne, sans me montrer, sans trahir ma présence. J'ai hésité à chaque fois que j'ai aperçu quelqu'un depuis mon arbre ou lors de mes rares expéditions, mais j'ai résisté. On n'est jamais mieux servi que par soi-même paraît-il. Seulement, ma conscience ne me permet pas de rester de marbre lorsque j'aperçois cette adolescente à la chevelure flamboyante souffrir et pleurer à chaudes larmes. Non assistance à personne en danger, comme on dit de manière générale. C'est un délit, et puis même par acquis de conscience, je ne me vois pas laisser quelqu'un souffrir sans au moins proposer mon aide. Je sais qu'après, je le regretterais.
J'arrive à son niveau, lui demandant comment elle va et si elle a besoin d'aide. Je pense bien faire, mais quelle erreur. J'aurais vraiment dû rester derrière mon rocher. L'être humain est une créature bien incompréhensible dans ce genre d'endroit. La gamine sort un couteau, tout de suite sur la défensive, ne me donnant plus vraiment envie de l'aider. Je ne suis pas en mesure de lui faire face. Elle ne serait pas armée, j'aurais sûrement mes chances, mais un coup de couteau n'est jamais bien agréable, je ne veux pas prendre le risque. A Londres, on m'emmènerait directement aux urgences, alors qu'ici... Je serais laissé pour mort, au milieu de la plage, et toute chance de rentrer chez moi s'évaporerait en un instant. Elle me demande de ne pas approcher, alors je recule. Mais quelle fichue conscience... Je devrais simplement partir, faire demi tour, mais je reste à proximité.
« Je ne fais que proposer mon aide. Mais si tu te sens assez capable de te débrouiller seule, ne pleure pas à la moindre piqûre de méduse la prochaine fois. »
Je m'apprête à faire demi-tour, en fait, je fais même quelques pas dans la direction opposée, mais cette fichue conscience m'en empêche. Elle ne veut pas de mon aide, mais je ne veux pas sa mort sur ma conscience. Et si elle reste ici et que la marée l'emporte ? Et si elle prend chaud et meurt d'une insolation ? Tous les scénarios traversent mon esprit.
« On dit qu'il y a une technique pour les piqûre de méduses. Alors... A moins que tu ne veuilles dépérir sous le soleil sans eau à proximité, c'est ton choix. »
Je suis bien trop têtu. J'aurais dû la laisser se débrouiller. Je n'ai juste pas envie de revenir demain et de voir son cadavre sur le sable fin. Si l'on vient me chercher un jour, on me tiendra responsable de sa mort, et je ne veux pas être responsable de la mort d'une gamine pleurnicheuse qui s'est fait piquer par une méduse. Not on my watch.
Ne pleure pas à la moindre piqûre de méduse la prochaine fois. T'as envie de te relever et de lui donner un coup de pied dans les parties, de voir remonter ses boules dans sa gorge et de lui crever les yeux. Alors qu'à la base, rappelons qu'il est venu proposer son aide. Mais toi, t'as tellement peur des gens, et de comment ils pourraient te voir en état de faiblesse, que tu te montres méfiante et pas vraiment amicale. « J'pleure pas ! Alors ferme là ! » Que t'hurles presque, de grosses larmes sur les joues. Hum hum. Et voilà qu'il se barre. Tu dois te mordre la lèvre pour t'empêcher de lui demander de revenir, de pas te laisser crever là, parce que t'as peur, que t'as jamais eu mal comme ça, que tu sais pas comment agir parce que t'as pas eu des parents pour t'expliquer comment te sortir de ce genre de situation.
Heureusement pour toi, il revient, te re-propose une nouvelle fois son aide. Vraiment, il semble gentil, mais t'as trop apprit à te méfier des gens, surtout ceux qui semblent vouloir aider. Il te parle d'une technique pour ce que t'as, et tu restes avec ta grande fierté, pourtant tu réponds quand même. « ... Et c'est quoi, ta technique ? » Tu tiens toujours ton pied, qui devient de plus en plus rouge. Tu sens la douleur qui se répend un peu et tu fronces les sourcils en grimaçant. « ... Est-ce que je vais perdre mon pied ? » Pauvre petite Rouge, tu sembles vraiment effrayée à cette idée. Même si ça peut sembler stupide comme question, t'as vraiment peur et, bien que tu sois insupportable à cet instant (comme toujours) t'espères vraiment que ce gars, il va te dire que tout ira bien.
Je ne comprendrai jamais pourquoi les gens peuvent être mauvais quand on leur propose de l'aide. S'ils la refusent, c'est leur choix, mais il y a des façons plus agréables de le dire que de la manière dont le dit l'adolescente. Peut-être est-ce la raison pour laquelle elle réagit comme ça : elle est en pleine crise d'adolescence. Je n'insiste pas, précisant malgré tout que je n'étais pas là pour lui faire du mal, mais je ne peux m'empêcher de réagir de manière légèrement salée. Et il faut croire que la méduse n'est pas la seule à l'avoir piquée, mes mots semblent l'avoir toucher en plein cœur de la cible. Elle rétorque qu'elle ne pleure pas, toujours sur un air non respectueux. Je suis tenté de lui faire la morale, de la reprendre, mais elle semble perdue sans qu'il n'y ait rien à faire pour elle.
Je commence à faire demi tour jusqu'à ce que les remords me rattrapent. Je reviens vers elle, un peu dépité et me mordant la langue pour m'empêcher de répondre à ses mots provocants. Je propose une dernière fois mon aide, et peut-être que cette fois elle réfléchira deux fois avant de m'envoyer sur les roses. Je m'attends à ce qu'elle insiste sur mon départ, mais elle demande malgré tout quelle est la technique dont je parle. Je souris, finalement soulagé qu'elle revienne à la raison et que je n'ai pas à la traîner de force je ne sais où pour tenter de l'aider.
« Je ne pense pas que tu risques de perdre ton pied, non. Mais je ne suis pas médecin, et je n'ai aucune idée de quel genre de méduse il s'agissait. Je pense que si c'était mortel, on ne parlerait déjà plus, toi et moi. »
Enfin je crois, mais j'essaye de la rassurer du mieux que je peux.
« Il y a une technique, ou plutôt une légende urbaine qui dit que l'urine est une bonne solution contre les piqûres de méduses... »
Dis-je de manière taquine, persuadée que ça va la faire réagir, puis je reprends un peu mon sérieux.
« Personnellement, je n'y crois pas trop, et je crois que je préfère souffrir plutôt que de laisser quelqu'un m'uriner sur le pied... Non, la technique est un peu plus propre et est efficace. On l'a utilisé sur mon frère une fois. »
Je m'approche d'elle malgré son couteau. Il ne serait pas avisé de planter la personne qui essaye de l'aider, j'espère qu'elle est assez consciente de ce détail.
« Il faut d'abord aller rincer la plaie avec de l'eau salée, et par chance, on en a juste à proximité. Est-ce que tu penses pouvoir te mettre debout sur ton autre jambe si je t'aide ? »
Il te rassure en te disant que tu vas garder ton pied, que y'aura pas besoin de le couper et qu'en plus de ça tu ne vas pas mourir. C'est tout con, et surement logique même, mais tu avais besoin de l'entendre de la bouche d'un adulte, parce que ça te retire une certaine peur de clamser ici, sur cette plage toute pourrie. Par contre quand il parle de te pisser dessus, alors la tu vrilles et t'hurles comme une marchande de poiscalles, tu viens t'époumoner en le menaçant. « QUOI ??? MAIS ÇA VA PAS ?? TU VAS PAS ME PISSER DESSUS ! VA S'Y OSE T'APPROCHER AVEC TA BITE ET J'TE LA COUPE DIRECT, CONNARD ! » Que t'hurles en brandissant ton couteau. Mais tu remarques bien vite qu'il se foutait de toi, et voilà que tu rougies de t'être fait avoir. Putain, ce mec est un vrai con. Tu fronces les sourcils, encore plus que d'habitude - c'est possible, ça ? Mais finalement tu soupires, tu le laisses s'approcher parce que t'as beau avoir un caractère de cochon, pour ne pas dire de merde, et être souvent une petite conne, tu sais très bien que sur le coup, toute seule, tu n'arriveras en rien.
Prudemment tu baisses ton arme, la gardant cependant à proximité si jamais il tenterait de te trahir et de te faire du mal, tu n'hésiteras pas à répliquer. « J'vais essayer. » Il s'approche, tu restes méfiante. T'essais quand même de te relever, tu attrapes son bras et tu sens une larme couler parce que ça fait un mal de chien. Sers les dents Rouge, t'as pas le choix. « Gn.. ça fait mal.. ! »
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