[TERMINÉE] L'art est un mode de survie, et la survie est un art.

Prénom Jules, NB (elle, iel)
Surnom Kerosene, surnom hérité du tatouage qu'elle porte sur l'avant bras droit.
Âge 19 ans
Pays d'origine Etats-unis
Date d'arrivée sur l'île 06.07.2017
Langue(s) parlée(s) Anglais, Zoulou
Lieu d'habitation La forêt, campement sauvage en mouvement perpétuel.
Occupation Anciennement exploratrice, elle est désormais simple survivante, parfois aidée par ses anciens compagnons; les enfants de la forêt.
Situation amoureuse En relation éternelle avec son envie de sortir d'ici.
Orientation sexuelle Pansexuelle
Objets rares acquis sur l'île 1. Une arme à la lame quelque peu élimée, au manche tâché de sang. 2. Une carte faite maison, où sont mentionnés les détails de ses explorations. Toutes les informations sont utiles pour trouver une sortante.

Révoltée... depuis toujours, par la société dans laquelle elle vit, pas le silence qui entoure l'oppression et par l'inaction de ceux qui la perçoivent. Héritage d'une famille engagée, Jules a toujours participé de près ou de loin aux combats qui lui sont chers.

Impertinente... aux yeux de beaucoup. Elle joue avec les règles, les normes et les certitudes de chacun. Elle aime bousculer, déranger et faire s'arrondir les yeux de ceux qui les gardent trop souvent fermés.

Volcanique... pas toujours très réfléchie. Les mots dépassent la pensée, les actes débordent et les autres sont blessés. Les erreurs, les conflits et les orages ont toujours faits partie de sa vie.

Artiste... aux textes révolutionnaires et engagés, elle commençait à avoir sa petite notoriété. Armée de sa basse et de son micro, elle flirtait avec les mots, les maux et l'émoi. A eux cinq, ils formaient les Ignis.

Confiante... car bien entourée, elle a toujours eu la chance d'être acceptée et soutenue. Sa famille est au coeur de ses préoccupations, et fait encore aujourd'hui partie de ses priorités. Survivre, pour les retrouver.

Que faisais-tu au moment où tu as été happé.e par la porte qui t'as emmené.e sur l'île ?
Elle était sur instagram, affalée sur son lit. Sa basse traînait dans un coin de sa chambre et l'appelait à venir répéter. C'est lorsqu'elle s'est levée pour la choper et aller rejoindre son groupe qu'elle a aperçu la porte. Moment d'hésitation, sentiment étrange, main tendue et à peine le temps de dire "qu'est-ce que c'est que cette merde ?" que la porte l'avait avalée comme une poussière dans un aspirateur.

Comment t'es-tu senti.e à ton réveil sur l'île ? Où étais-tu exactement ? Comment as-tu réagi face à la situation ?
D'abord la nausée. Jules a toujours eu le mal des transports, et c'était pas une porte bizarre qui allait changer ça. Puis la stupéfaction, celle qui vous prend au cerveau et le fait buguer comme pas permis. Enfant d'une grande ville, elle n'était pas prête à voir autant de verdure d'un coup, et encore moins alors que, quelques secondes plus tôt, elle se trouvait dans sa piaule.
Elle est restée plantée là un moment. Jusqu'à ce quelqu'un vienne à elle, et la sorte de sa torpeur. Ça aurait pu durer des plombes, honnêtement.

Comment as-tu eu connaissance de la cité et pourquoi as-tu choisi de l'intégrer ?
Jules n'a rien choisi du tout. On l'y a emmenée, lorsqu'elle est arrivée. Une "chance", sans doute, d'être tombée sur un groupe d'explorateurs à ce moment-là. On l'a donc traînée jusqu'à la cité, où quelques infos plus invraisemblables les unes que les autres lui ont été balancées. Un petit "c'est ça ta vie maintenant" auquel elle a répond un "ok" peu convaincu.
Puis elle a complètement paniqué.
C'était juste inconcevable. Hors de question de rester ici, à attendre la mort. C'est comme ça qu'elle a intégré le groupe des explorateurs, pour contribuer à la recherche d'une putain de solution à ce problème impossible. Elle y mettait beaucoup de son temps, et quasiment toute son énergie. Elle a vraiment tout donné, Jules, jusqu'à ce que l'occasion se présente d'enfin quitter cette île.

Qu'est-ce qui a causé ton exclusion de la Cité ? Quels sont tes sentiments à l'égard de tes anciens compagnons ?
600 jours. Presque deux années passées ici, et plus de morts que de happy end pour les compagnons qu'elle avait pu connaître. Au cours d'une exploration, son groupe est tombé sur une porte. Occasion rare, mais pas nouvelle : l'un d'entre eux avait une chance de la traverser, et de rentrer chez lui. Ils étaient quatre, ce jour-là. Quatre à y croire, et à tout donner. Mais elle n'était pas prioritaire, Kerosene. Elle aurait du attendre. Elle l'a pas fait. Non, bien au contraire. y'a eu comme un moment de rupture, où elle s'est vue mourir ici. Les sortantes étaient trop rares pour leur donner une chance à tous. Pourquoi sa vie à lui vaudrait plus que la sienne ? Lui qui était là depuis quoi, trois mois de plus ? Trois mois, ça valait la peine qu'elle crève pour lui ?
Elle a décidé que non, ce jour-là, et elle s'est mise à courir. Mais lui aussi, il s'est mis à courir. Et ils se sont battus, ralentis, piégés, jusqu'à ce que la porte disparaisse sous leur nez, et qu'aucun n'ait eu la chance de la traverser. Too late.

Autant dire que son retour à la cité ne fut pas une partie de plaisir et que c'est, sans appel, que son bannissement fut prononcé.
Ouais, ok. Elle pouvait comprendre ça. Ils s'accrochaient tous à leurs règles, unique rempart pour ne pas céder au chaos et à la folie. Ils refusaient d'affronter la réalité : ils avaient beau se regrouper, ils finiraient tous seuls : mort ici, ou en vie chez eux. Qu'ils se voilent la face tant qu'ils le veulent, Kerosene, elle, avait fait son choix : personne ne déciderait à sa place de son sort, et de son destin.


À quoi ressemble ton quotidien depuis ton arrivée sur l'île ?
Son quotidien n'était pas très mouvementé, et collait aux règles imposées par la cité. Jusqu'au 601e jour, évidemment : le premier en dehors des murs protecteurs. Le premier en qualité de paria, de solitaire, de sans-famille. Après presque deux ans passés à survivre seule, Kerosene a une vie bien différente. Elle parcourt l'île et note ce qu'elle y trouve, tentant toujours de rentrer avant la nuit dans une zone sécurisée. Elle s'est établie principalement près de la crique de crystal, pour être proche d'une source d'eau potable. C'est également un point de rencontre facile avec ses alliés, ceux qui, depuis toujours, l'ont épaulée malgré ses choix : les enfants de la forêt.

Crois-tu qu'il y ait réellement une échappatoire ? Comment te sens-tu face au fait que tes jours sont comptés ?
Baisser les bras, c'est mourir. Ne plus y croire, c'est mourir. Kerosene, elle, ne veut pas mourir. Elle veut retrouver sa famille, ses amis, son groupe de musique, son chat. Elle veut retrouver les combats qui l'embrasaient, les concerts qui l'extasiaient et la douceur de son appartement. Elle ne sait pas ce qui se trouve derrière ces portes sortantes, mais ce qu'elle sait, c'est que rester ici, c'est crever. Cette île est une tombe, qui voudrait donc y rester ?

Lien recherché Citizen - La personne avec laquelle elle s'est battue pour prendre la sortante, et qu'elle a donc condamné à rester ici jusqu'à ce qu'une autre occasion se présente... Dans mon récit, il s'agit d'un homme mais c'est tout à fait modifiable !

Lien recherché Outcast/Lost one - Jamais bien loin, ensemble iels se sont déjà sorti.es d'une situation fâcheuse. Pas officiellement allié.es, iels savent tout de même qu'il vaut parfois mieux être deux pour survivre ici-bas.

Lien recherché Citizen (ou ex citizen) - Quelqu'un.e qui n'aurait pas apprécié de la voir tout foutre en l'air ou trouvant tout simplement son acte trop égoïste pour être pardonné. La fin d'une relation forte.

AndréaÂge 27 ans
Comment as-tu connu NI ? Mon ami Google
Mon personnage est Pré-lien, les enfants de la forêt, Nightingale o/
Groupe choisi Outcasts
Avatar + crédit Amandla Stenberg + Cranberry (avatar), thecoolcat (gif)
Un p'tit mot ? Votre forum a l'air ouuuf