Lolita
Âge : 20 années trop précieuses Langues parlées : Anglais, anglais et quelques notions d'anglais Sur Nil depuis : Le 21 août 2020 Lieu d'habitation : Sous les tentes des Maraudeurs Occupation : Attendre, patiemment, qu'une porte ne daigne s'ouvrir Situation amoureuse : Narcissique Orientation sexuelle : Attirée par les corps des uns et des autres Nom de famille : Brady Pays d'origine : Etats-Unis, New-York Métier ou études : Blogueuse mode et cuisine Jokers : 2 Pseudo (pronom) : Musca (elle) Messages : 39 Posts RP : 10 Faceclaim + crédit : Elle Fanning + chester Inscription : 14/09/2020 Multicomptes : Wilfrid Présence : Présent(e) Narration rp : Pour Lolita, ce sera en "je", mais aucune restriction pour mes partenaires Disponibilité rp : Indisponible Nombre de mots : Selon l'inspiration, entre 200 et 1000 Fréquence de rp : Variable
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| · Je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le cœur · Le 28 août 2020 · RP Libre — J#7
J'entendais encore le tambour de mon pauvre petit cœur retentir dans ma tête - heureuse tout de même de cette preuve de présence, et de vie. Moi qui croyais que jouer la comédie était facile, j'y étais habituée derrière mon écran et mes mots tranchants... Mais en vrai, urh, c'est pas la même petite routine. J'étais mortifiée devant eux, terrifiée de faire une bêtise ou dire un mot de travers qui ne colle pas avec le background que je devais me construire pour bien me faire voir dans cette pseudo-ville. Pourtant, ils avaient pas l'air si mauvais, ces gens. La Cité non plus. Mais vu ce que les autres m'ont dit, ça donne pas envie d'y rester pour autant. Toutes ces histoires, ces rumeurs... Si y'a bien un truc que je sais, c'est que même s'il ne faut pas s'y fier corps et âme, une rumeur ne vient jamais de nulle part.
Alors quand le soleil a commencé à caresser l'horizon, j'ai voulu bouger un peu pour me ressourcer, comme ils disent dans les films d'épopée. A peine arrivée ce matin dans la Cité, soit-disant "trouvée" dans la forêt, que me voilà déjà dehors. Pas super logique, mais il m'en faudra plus pour m'arrêter. Si on me trouve, je n'aurais qu'à faire les yeux doux en couinant "Oh, mais je voulais aider, je voulais juste aider en allant chercher des graines, puis j'ai vu ces trucs, ça m'a donné trop envie, hihihi". Tu parles, j'ai surtout bien repéré le p'tit spa improvisé de l'île, oui ! My new home, ha ! Il va faire tellement de vues et de comments, l'article qui expliquera ma routine exfoliation sur l'île, baignant dans ces espèces de marmites de géants.
Je commence doucement à enlever mes vêtements et à les laisser sur les rochers à côté, puis je trempe un orteil. La chaleur est DI-VINE. Bien vite, c'est tout le pied qui s'y engouffre, puis la jambe, les hanches, la taille, la poitrine, et bim. Je barbote comme un bébé. Je ne peux pas m'empêcher de pousser un espèce de grognements de satisfaction, pas des plus sexy, suivit d'un petit rire heureux qui vient fendre l'air silencieux. Puis un crac, accompagne ce silence, imprévu, suivi d'une ombre furtive qui bouge au loin et que je vois tout juste du coin de l'oeil. « Han ! ». Tandis qu'en temps normal je me serais vite levée, l’œil alerte, en étant nue dans cette bouilloire démesurée dont je ne touche pas le bout, je recroqueville sur mes jambes tout en battant des bras pour ne pas couler, et me retrouve tout juste avec la moitié de la tête qui dépasse. D'en haut, on voyait sûrement mes cheveux blonds commencer à danser dans l'eau avec les remous - ça doit être beau, eux qui pourtant sont déjà devenus si sales, eww.
Il est hors de question que je sorte de là tant que ce truc, humain ou animal, continue, clairement, de m'observer (creep). Alors je me prépare à retenir ma respiration et plonger pour me cacher, quand, soudainement, je réalise que mes vêtements sont là, dehors. Est-ce que je dois les laisser et me barrer, sous l'eau, en priant pour trouver une autre sortie à l'air libre entre toutes ces roches ? Mais... Mon p'tit top, c'est un Sézane. Je peux clairement pas le laisser là sans rien faire. Allez, réfléchis Eve, réfléchis !
Résultat du dé : Un long fleuve tranquille |
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