Lolita ♡ Les grandes personnes sont décidément tout à fait extraordinaires

Prénom Le plus doux, le plus pur qui soit. Celui de la femme, la première, celle qui est à l’origine de tout : l’amour, la vie. L’erreur, aussi. Eve. Mais il n’y a personne, littéralement personne, qui l’utilise. Et d’ailleurs, le réflexe de se retourner en entendant ce nom a disparu depuis bien longtemps.
Surnom Depuis plusieurs années maintenant tu te fais appeler Lolita. Tu t’es construite autour de ce pseudonyme délicatement choisi, enrobée dans un manteau de perfection et de douceur. Tu es une princesse, une jolie princesse enfantine, apparat du bonheur et de la joie, peint sur le masque qui commence à ne faire plus qu’un avec ton visage.
Age Du haut de tes 20 ans, tu fais claquer tes petits talons au sol avec fierté et menton levé. Pourtant, physiquement, tu restes une enfant bloquée à tes 16 ou 17 ans. Tu as appris à en faire une marque de fabrique, cette innocence, mais ça n’a pas été une mince affaire avec la sexualisation de la jeunesse sur ses réseaux. Tu as dû te battre un peu avec ça, te défendre. Ça reste parfois comme si le temps ne t’avait pas touchée, épargnée de ses marques et de ses obstacles. A se demander si c’est parce que tu en as déjà traversé une bonne quantité que tu en es maintenant débarrassée ?
Pays d'origine Born and raised sur les terres dociles du nouveau monde. New-York, un classique qui n’échoue pas de faire son effet. Ta mère t’a toujours dit que vous aviez des origines venues d’Irlande, lointaines, mais ce n’est pas comme si tu allais prendre le temps de vérifier, tu as une vie déjà bien trop remplie.
Date d'arrivée sur l'île 21 août 2020, cela fait tout juste une grosse semaine que tu foules les terres dangereuses et esseulées de Nil.
Langue(s) parlée(s) Oh, anglais et uniquement anglais. Il y a des traducteurs, pour le reste.
Lieu d'habitation Arrivée dans la Cité le 28 août, tu voudrais idéalement y passer quelques nuits seulement, afin de te ressourcer. C’est pour ça que tu n’as pas encore signé ton prénom sur le grand mur, et que tu ne le feras pas. Tu ne comptes pas vraiment rester, il y a un autre endroit qui t’as déjà fait de l’œil le jour de ton arrivée, les tentes des Maraudeurs.
Occupation Attendre. Tu ne peux rien faire d’autre que d’attendre qu’une porte arrive et que tu puisses repartir aussitôt, pitié ! Car il faut comprendre, tu n’es rien ici, personne, et ça, ça te rend folle. Il est hors de question que tu abandonnes tes followers et readers plus qu’un mois, c’est donc ton objectif : le 21 septembre, tu seras de retour chez toi.
Situation amoureuse Il y en a eu, des histoires, mais rien qui ne vaille la peine de rester et de durer. Parfois, tu penses même qu’il n’y a que ton reflet qui te mérite, et telle Narcisse, tu sombres petit à petit sous le joug de ton propre égo.
Orientation sexuelle Ce n’est pas un genre qui t’attire, c’est un corps. Qu’il soit masculin ou féminin t’importe peu, la seule chose que tu sembles remarquer c’est avoir une tendance à apprécier la douceur des peaux de pêche plutôt que la dureté des traits forts, à vous d’en conclure ce que vous en souhaitez.

Parfois, c’est à croire que tu n’es pas humaine. Tu es comme cette Eve biblique, angélique et lointaine. De celle qu’on imagine uniquement à travers des images et des représentations idylliques. Depuis toujours, tu dégages cette attitude frôlant la perfection, et c’est bien pour cela que tu as choisis le nom Lolita, n’est-ce pas ? “Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme.” Car toi, non, bien sûr que non, le péché, tu ne le connais pas… Tu l’incarnes.

La Gourmandise
Gloutonnerie que de vouloir se remplir de savoirs, tu aimes connaître toutes les petites infos, les ragots, et surtout, surtout, qu’on ne te caches rien. Avec ton métier, il n’est pas mentir que de dire que tu as une relation bien particulière avec la nourriture et l’image corporelle qu’elle induit : longtemps soupçonnée anorexique ou boulimique, loin de toi pourtant un quelconque trouble, tu es juste très pointilleuse envers ce que tu manges et as de terribles intolérances et allergies aux conséquences désastreuses, notamment aux arachides de tout type, au gluten et au lactose. Difficile dans tes goûts, tu ne veux que du haut de gamme, mais lorsque tu l’obtiens, tu serais alors capable d’engloutir une montagne entière de ces mets délicieux. Pour tout, dans ton quotidien, tu manges, que ce soit calories ou informations, tu absorbes, avec démesure et aveuglément, jusqu’à ce que tu sois enfin repue, ne sachant pas t’arrêter quand tu commences quelque chose. C’est en ça que tu es la gourmande, la gloutonne. Ironique d’ailleurs puisque tu ne manqueras pas de recracher tout ce que tu sais en l’aiguillant au mieux. Tu manipules les informations à ta guise, et tu en tartines toujours tes phrases avec beaucoup plus d’attention que tu en avales chaque miettes. C'est sûrement grâce à se péché là que quand tu as croisé le chemin des Maraudeurs, ils t'ont recueillie : devenue espionne au grand titre, tu erres dans la Cité pour eux, pour lui, et tu lui racontes ce qui s'y trame jusqu'à ce que toi aussi on finisse par t'en exclure.

La Paresse
La raison pour laquelle tu es blogueuse est en grande partie car tu peux tout faire depuis ce loft grandiose que ton père t’a si gentiment offert, en plein New-York. Pas de bureau, ni de collègues à côtoyer. Lorsque tu n’es pas dehors à prendre des photos parfaitement mises en scène sur lesquelles les plis de ta jupe seront calculés au centimètre près, tu restes dans ton canapé en pyjama en pilou jusqu’à ce qu’il soit réellement nécessaire pour la belle façade que tu te construis de prendre vie. Jamais tu n’aurais été capable de travailler avec des deadline que tu ne t’imposes pas toi-même, consciente de tes propres priorités. C’est d’ailleurs pour cette raison que tu as pour règle d’or de ne jamais être à l’heure ; il faut savoir se faire attendre à en devenir imprévisible, de façon à ce que cette vilaine fainéantise se transforme en oisiveté luxueuse.  

L’Avarice
Si papa et maman t’ont bien appris une chose, c’est que même en venant d’une famille plus qu’aisée, on n’en a jamais assez. Tu cherches à obtenir toujours plus, de l’argent comme des faveurs, et surtout, tu monnayes tout ce que tu as avec la retenue nécessaire pour ne pas en perdre une goutte. Travailler avec toutes ces grandes marques de mode est ta façon de te faire bien voir mais surtout de recevoir les belles attentions que tu mérites amplement pour tes nombreux efforts. Couverte d’or, de tissus soyeux et d’invitations dans les derniers restaurants à la mode, c’est uniquement dans les moments comme ceux-là que, vraiment, tu sens qu’on ne t’escroque pas et qu’on te considère à ta juste valeur.

La Luxure
Les rumeurs sont nombreuses sur tes batifolages, tes histoires et tes romances. Il faut créer l’envie pour que l’attirance soit totale, malgré l’image d’une petite fille prude que tu te joues à renvoyer. Tu as beau être très séductrice, la vérité est que peu nombreux sont ceux qui peuvent se vanter d’avoir réellement eu quelque chose à voir avec toi. Dans ses aventures, celle qui y met fin bien trop vite c’est d'ailleurs toujours toi. Il est impensable que quelqu’un te repousse, alors terrifiée à cette simple idée tu les envoies paître bien avant. Bien avant, oui. Car la réalité, que tu n’avoueras pas même sous la torture afin de garder la face, c’est que tu es réellement cette petite fille prude dont tout le monde parle, que tu n’es jamais allé plus loin qu’un baiser et quelques caresses sur une peau, la main tremblante. Tu attends le bon, le corps dont les courbes te feront chavirer et t’ouvrir enfin à ce péché là, te faisant oublier les mains sales de l’homme de la maison qui glissaient contre tes cuisses sans que tu n’oses le dire ni que ça aille plus loin. Malgré tout horribles souvenirs profondément enterrés.  

La Colère
La rage, même. Connue pour tes excès d’agressivité, depuis toute petite déjà tu étais celle qui marchait sur les chaussures des autres pour montrer qu’elle était la meilleure. A plusieurs reprises tu as manigancé des supercheries dignes de grands films pour faire sombrer ceux qui s'opposent à toi. Celle qui en subit souvent les conséquences aujourd’hui, c’est ta BFF, Tiffany. Toujours à tes côtés dans vos escapades, elle est celle qui sait parfaitement te canaliser, te faire oublier ce qui t’a sortie de tes gonds. Et pour cause, un rien t’énerve et te rend irritable. C’est comme si tu étais une boule de nerf tendue qui menaçait d’exploser à chaque nouvelle minuscule tension. Maman était comme ça, le sang irlandais sûrement. Peut-être aurait-elle pu t’apprendre à le contrôler, ce feu brûlant en toi, mais elle est partie trop tôt vers de nouvelles aventures, loin du monstre milliardaire qu’est ton père. Tu aurais voulu la suivre, tu t’en veux pour ça, si bien que c’est envers toi-même que se tourne maintenant ta plus grande colère.

L’Orgueil
Par orgueil, tu es capable de tout. C’est ce que tu commercialises : ta renommée, ton nom, ta fierté. Sans ce péché là, qui est entièrement tien, tu ne serais rien et n’arriverais à rien. Tu aimes avoir raison, le montrer et le revendiquer ; et si tu as tort, tu seras dans l’incapacité de l’accepter, bornée à démontrer en quoi tu as en réalité raison par 1+1=3. La faute à ton enfance, à ces cercles sociaux toujours identiques, brodés de mièvreries hautaines et cossues, presque princières. Cette haute société new-yorkaise t’as élevée, tu n’y peux rien, et bien que tu l'exploites comme il faut aujourd’hui, l’utilises à tes propres fins et as su la garder en temps que force, un jour, ton orgueil est ce qui te tuera. Sur Nil, tu la caches bien profondément pour ne jouer que la carte de la douceur et de la naïveté, ravalant ta jalousie mal placée à l'égard du chef des Maraudeurs à qui tu dois ta survie.

L’Envie
C’est ce qui est ta réelle motivation, pour tout. Si tu as commencé à rédiger un blog, à vouloir mettre en avant des vêtements, c’est car tu envies ces mannequins qui les portent en temps normal et que tu juges parfaites. Tu envies leur chance d’être entourées des plus grands noms, ceux qui étaient la cible de ton orgueil et que tu souhaites rejoindre sur leur piédestal. Blogueuse, et modèle de tes propres photos, c’est ta façon à toi de te rapprocher de ce monde que tu idolâtres. Tu envies aussi les simples d’esprits qui n’auront jamais autant de priorités que toi, qui ne doivent pas garder ce faux sourire impeccable dans toutes les situations. Et à présent, tu envies les Maraudeurs qui - bien qu'ils t'aient accueillie sans trop sourcilier, charmés par tes battements de cils - ont cette envie de s'en sortir tandis que toi, réellement, tu doutes de ta propre résistance face à Nil qui t'es dépeinte comme une véritable arme meurtrière tournée vers ce petit nez entre tes deux yeux.

Malgré tout, finalement, c'est sûrement bien toi le péché originel, Eve.

Que faisais-tu au moment où tu as été happé.e par la porte qui t'as emmené.e sur l'île ?
Vous en étiez environ à la vingt-quatrième prise de cette satané vidéo pour ton article sur le retour du velours. Car tu as besoin du soleil parfait qui vient taper sur le tissu côtelé de ton superbe pantalon taille haute couleur fauve, et les shoots d’hier, définitivement, sont horribles. Tiff t’accompagne, comme toujours, et prends quelques clichés et vidéos pendant que tu joues la princesse. Tantôt avec son appareil reflex dernier cri, tantôt avec son téléphone pour faire une story instagram. Et c’est là, justement en pleine story, que la porte est apparu à côté de toi. Intriguée, tu t’es approchée, puis le néant. Incroyable. Et le pire dans tout ça, c’est que tu n’as aucune idée du nombre de vues que ta disparition en direct a engendré !

Comment t'es-tu senti.e à ton réveil sur l'île ? Où étais-tu exactement ? Comment as-tu réagi face à la situation ?
Ce qui t’as frappé instantanément, c’est l’absence de tout ce qui rythme ton quotidien. Plus de bruit, de regards braqués sur ce que tu fais, plus de téléphone ni de logiciel de montage de vidéo ou de retouche photo. Plus de copine qui traîne à côté pour te prendre sous toutes ces poses attendues et parfaites. Personne, la solitude qui se fait sentir au point que tout ce que tu entends est ta propre respiration, forte et vacillante. Le calme, terrifiant et interminable. Ta propre voix qui résonne en écho quand tu appelles à l’aide. Tu t’es retrouvée sur la plage de galets, juste à côté de cette étrange stèle dessinée, à laquelle tu n’as pas même jeté un seul regard, trop occupée à chercher des yeux des repères connus comme une antenne télévision. Tout ça te paraissait être une blague, comme un effet spécial trop réel. Mais quand au bout de quelques minutes, tu as senti l’eau froide contre tes chevilles et le vent ne portant toujours rien d’autre que le silence, tu as commencé à avoir terriblement peur. Jusqu’à ce qu’un regard croise le tien, dégoulinant de larmes, et qu’il te rassure. Enfin, un sentiment que tu connais, celui d’être observée, suivie voire même aimée.

À quoi ressemble ton quotidien depuis ton arrivée sur l'île ?
Ceux qui t’ont trouvée t’ont demandé de te rendre utile en allant jouer la pimbêche, la petite fille perdue dans l’unique ville de cette grande île. Alors tu y restes, en attendant qu’on te mette dehors car c’est, selon les rumeurs que tu as entendu, ce qui t’attend si tu refuses de signer ton nom et prendre part aux activités collectives. Depuis que tu es là-bas, ton quotidien est bien plus calme que celui que tu as, chez toi, à New-York. Pas d’emploi du temps de ministre, de call avec les nombreux représentants de marques cosmétiques et prêt-à-porter qui veulent que tu fasses un focus sur leurs produits sur ton blog. Pas de lunch pris en photo sur ton instagram, avec un joli filtre aux couleurs chaudes. Pas de longues minutes devant la glace à t’occuper de tes traits de liner parfaitement tirés aux coins des yeux. Tu ne fais rien, tu regardes la vie se dérouler, en étant parfaitement incapable de faire quoique ce soit, mais, d’un côté, tu n’as certainement pas envie de salir ta manucure semi-permanente pour eux. Déjà qu’elle est vouée à mourir, autant ne pas accélérer sa descente vers les enfers.
Une fois que tu retourneras avec les Maraudeurs, tu ignores encore comment sera ton quotidien. Mais une chose est certaine : tu feras en sorte qu’on t’emmènes vers une porte pour rentrer, et si tu dois écraser quelqu’un pour y arriver, cela tombe bien, la paire d’escarpins que tu avais aux pieds quand tu as été happée par la porte sont hauts de 11cm.

Que comptes-tu faire dans les prochains jours ?
Continuer de jouer la débile tout en notant dans ta tête les divers clans qui se forment et ceux qui, comme les Maraudeurs ont pu l’être, semblent lassés de voir le Leader exercer son pouvoir comme bon lui semble. Car c’est ça ton “job” : faire la naïve en regardant du coin de l’oeil les affinités qui existent, pour savoir avec qui s’allier et mieux détruire la faible stabilité d’une ville construite sur la peur. Et surtout, aller tout raconter à ton leader à toi, avec son petit air sexy comme tu l’aimes, pour t’assurer que tu t’es bien fait une place dans ce clan et qu’il continue d’être sous ton charme. Comme ça, quand tu rentreras chez toi dans l’Upper East Side, tu auras un super article à faire : survivre à l'apocalypse tout en restant séduisante.
           

La fouine (M/F) - Comment est encore une grande interrogation, mais cette petite fouine à découvert que tu cachais quelque chose. Elle connaît peut-être les Maraudeurs, tu ne sais pas vraiment, alors tu essayes de garder ton masque de jolie petite fille quoi qu'il arrive. Mais, indéniablement, elle va te faire craquer, et petit à petit… Tu auras de plus en plus de mal à cacher ta vraie nature devant l’insistance qu’elle peut montrer à te tourner autour. Vivement que tu quittes cette ville et n’entende plus parler de cet animal vicieux !

Le cygne (M/F) - Élégant, beau, le cygne, tu l’envies. Pour une raison quelconque, il a tout pour te plaire, et tu as l’impression qu’il a tout réussi, que ce soit ici sur l’île ou dans sa véritable vie. Tu aimerais te lier avec lui mais en est également terrifié, car si tu te fais un “ami” ici, cela ne veut-il pas dire que ton cerveau souhaite s’y installer ? Ierk, hors de question, non, alors tu n’oses pas t’en approcher, voire pire, tu le repousses, ce superbe cygne aux ailes déployées.

Le porc (M/F) - Le porc, à tes yeux, est une personne sale et malodorante. Tout le monde l’est un peu sur cette île, mais lui il te donne cette terrible envie de le jeter dans un immense dressing pour faire un extreme makeover. D’ailleurs, quand tu lui en parles, il apprécie l’idée et naît de cette envie une étrange et très, très, déroutante affection. Tu as l’impression, qu’avec lui, tu peux enfin faire quelque chose au lieu d’attendre que le temps passe, et l’aider ainsi à avoir un peu de confort dans sa vie. Bref, le travail d’un bon soin du visage.

Musca (Lisa)Age 28 ans
Comment as-tu connu NI ? C’est mon second compte
Mon personnage est Inventé
Groupe choisi Lost Ones
Avatar + crédit Elle Fanning, par chester
Un p'tit mot ? Weak