Luz • is there any hope at all ?

Prénom Luz est synonyme de lumière et bien que le soleil grille cette île la plupart du temps, t’as du mal à voir la lueur au bout du tunnel dans cet endroit maudit.
Surnom Luz, c’est bien assez court pour ne pas avoir besoin de surnom. Qu’ils ne t’appellent pas Lulu parce qu’ils risquent de se prendre un coup de poing dans la gueule.
Âge 28 ans.
Pays d'origine le Mexique c’est l’endroit où t’es née. Le Canada c’est l’endroit où tu vivais quand t’as frappé la porte qui t’a amenée ici.
Date d'arrivée sur l'île c’était le 24 septembre 2017, un dimanche que t’oublieras jamais.
Jours sur l'île en date d’aujourd’hui, 1042 jours au compteur. Trop nombreux pour que tu ressentes ce sentiment de sécurité que t’as eu l’impression d’avoir il y a un moment. Ça veut aussi dire qu’il te reste seulement 419 midis pour trouver une échappatoire.
Lieu d'habitation voilà plus de trois ans que t’as élu domicile dans la Cité de Nil.
Occupation t’as repris le rôle de Second à la tête des artisans presque à contrecœur, parce que c’est ce qu’on attendait de toi, parce que le leader te l’a demandé.
Situation amoureuse t’étais en couple avant d’arriver ici, mais ça n'a plus d'importance ici. Il y en a bien un qui te colle à la peau ici, mais tu refuses de l'admettre, répétant que tu serais probablement morte si t’avais eu que l’amour dans la tête sur Nil.
Orientation sexuelle hétéro, comme si ça avait un minimum d’importance ici.

loyale + déterminée + forte + cultivée + éloquente
autoritaire ─ colérique ─ téméraire ─ sceptique ─ rancunière
• T'as fait des études en biologie à l'Université de Toronto où t'étudiais la biodiversité et la conservation de l'environnement.
• T'as été exploratrice pendant plus de deux ans. Sauf que t'as subi une blessure il y a quelques mois et on t'a forcée à rester au campement depuis.
• T'as d'abord repris le rôle de l'herboriste. Tu passes tes journées à confectionner des remèdes, des décoctions et des onguents à partir des ressources qu'offrent l'île pour apaiser la douleur des blessures subies par tes camarades, les aider à s'endormir plus facilement ou à rester éveillés plus longtemps...
• T'es devenue Second du leader de la Cité il y a quelques mois, t'as pris la tête des artisans parce qu'on te l'a demandé, pas parce que t'en avais envie. Ce rôle pèse lourd sur tes épaules, même s'il t'aide à t'occuper l'esprit alors que t'es enfermée dans la Cité.

Que faisais-tu au moment où tu as été happée par la porte qui t'as emmenée sur l'île ?
Tu t'engueulais avec lui. Encore. Parce que c'était toujours comme ça entre vous. Voilà des heures que la voiture roulait sur ce chemin bordé de forêt. Vous étiez censés aller faire de la randonnée dans une réserve naturelle protégée. Sauf que vous étiez clairement perdus, et qu'il refusait de l'admettre alors tu t'étais énervée. T'étais sortie de la voiture et tu t'étais avancée entre les arbres dans l'espoir de trouver un moment de répit, loin de ses cris, loin de sa colère, loin de ses insultes. Tu t'étais accroupie près d'un ruisseau pour prendre quelques gorgées lorsque t'as été frappée par le chaleur, sombrant dans l'inconscience en un clin d'œil.

Comment t'es-tu sentie à ton réveil sur l'île ? Où étais-tu exactement ? Comment as-tu réagi face à la situation ?
Quand t'as repris conscience, t'étais étendue sur le sol, t'as senti le sang couler sur ton front. T'étais toujours dans la forêt, mais tu voyais le ruisseau nulle part. Tu t'es demandé si t'avais pas chuté quelque part. Visiblement tu t'étais cogné la tête. Sauf que le terrain autour de toi était plat. Et la chaleur... elle était différente de celle d'Algonquin Bay. L'air de l'automne au Canada, il était parfois chaud, mais souvent sec. L'air de cette forêt, il était humide, collant. T'avais une impression de malaise qui te collait à la peau. Cette certitude que quelqu'un ou quelque chose t'observait attentivement. Un feeling qui fait froid dans le dos. T'as compris que quelque chose clochait quand tu t'es aperçue que ton sac, ta montre, ta ceinture, ton collier et tes boucles d'oreille avaient disparu. Personne ne se serait donné le mal de t'assommer pour t'arracher les maigres possessions dépourvues de valeur que tu traînais. Tu t'es mis en tête de retrouver la route, de le retrouver lui, même si t'avais pas envie de lui parler, parce qu'il était la seule chose que tu connaisses au milieu de nulle part. Ou du moins, c'est ce que tu croyais.

Comment as-tu eu connaissance de la cité et pourquoi as-tu choisi de l'intégrer ?
Ils t'ont trouvée deux jours plus tard, recroquevillée sous les arches de pierre, après que t'aies été traquée par une bête sauvage dans la forêt. T'étais affamée, assoiffée, apeurée et totalement dépassée par les événements. T'as cru que t'étais devenue complètement cinglée quand ils t'ont dit que tu te trouvais sur l'Île de Nil. T'es plutôt calée en géographie. Tu leur as dit que ça existait pas, cet endroit. T'es une personne terre à terre. Tu leur as dit que les fantômes c'était des trucs pour faire peur aux gamins, que les portails spatio-temporels ça existait que dans les films de science-fiction. Ils t'ont promis de la nourriture et un toit. Tu t'es calmée et tu les as suivis. T'étais très sceptique durant les premiers jours, mais fallait que tu te rendes à l'évidence : il n'y a pas de plages de sable blanc et d'océan aux eaux chaleureuses au Canada.

À quoi ressemble ton quotidien depuis ton arrivée sur l'île ?
Ta routine a changé depuis ton arrivée. T'as commencé par travailler auprès des explorateurs. Tes larges connaissances en biodiversité t'ont permis de dresser une longue liste des plantes, des arbres et des arbustes qui se développent au sud de la coulée de lave rouge et de leurs propriétés. Tu t'es toujours levée à l'aube, même avant d'arriver ici. À l'époque, tu prenais les commandes des artisans avant de partir avec tes partenaires d'exploration. Tu t'occupais de la cueillette des fruits et des plantes dont les artisans avaient besoin pour compléter leurs tâches. Vous reveniez à la Cité avant que la grosse chaleur ne frappe l'île, la plupart du temps. Dans l'après-midi, il arrivait que tu retournes dans les bois pour continuer à cataloguer la flore avec quelques autres d'entre vous. Vos explorations au nord de la coulée de lave venaient à peine de s'entamer quand t'as été attaquée par un fauve. Tout le monde a cru que t'allais y passer. Tu t'en tires avec de vilaines cicatrices qui te parcourent toute la jambe droite. Voilà cinq mois que t'es à peine sortie du campement à cause de cet incident. T'as pris la place de l'herboriste qui était rentré au bercail dès que ta condition physique te l'a permis. T'as continué à te lever à l'aube pour filer tes commandes aux explorateurs, puis tu faisais tes tournées pour voir ce dont les autres habitants de la cité avaient besoin. Ton quotidien était devenu trop calme, mais le leader persistait à dire que c'était préférable que tu restes en sûreté dans la limite des torches. T'as pris la place du Second à la tête des artisans en juin. Si tu continues à préparer les remèdes assez fréquemment, tes responsabilités se sont grandement élargies et suffisent à t'occuper l'esprit. Tu dois t'assurer que tout le monde remplit ses devoirs, que les huttes sont entretenues, que les enclos restent en bon état, que les outils et les armes sont retournés dans leur intégrité, que la nourriture est prête à l'heure, que tout le monde a ce dont il a besoin, qu'on ne manque pas de couvertures, de savon ou de vivres... Heureusement, parce que tu sombres lentement, hantée par des pensées toutes plus fatales les unes que les autres...

Crois-tu qu'il y ait réellement une échappatoire ? Comment te sens-tu face au fait que tes jours sont comptés ?
Plus les jours passent et plus tu rumines. Ceux qui sont partis ne reviennent jamais. Et s'ils ne retournaient pas dans le monde réel ? Et s'il y avait quelque chose de pire après Nil ? Et si... ? Tu ne sais plus quoi penser à dire vrai. Une chose est certaine c'est que t'as toujours ressenti une grosse pression face à cette course contre la montre, même si sauver ceux dont le trépas est plus imminent que le tien a été ta priorité dès le moment où t'as mis les pieds dans la cité. Si t'étais totalement honnête avec toi-même, tu finirais peut-être par admettre que l'approche du jour où ce sera ton tour de rentrer te fout la peur aux tripes.

the one who knows... cette personne connaît ton secret le plus sombre et tu connais le sien. C'est l'unique personne qui sait que t'as trébuché intentionnellement pour ne pas attraper la porte alors que ton unique job c'était de courir pour l'attraper à tout prix. Ce faisait, t'as empêché quelqu'un d'autre d'attraper ce portail pour partir. Parce que même si tout le monde semble penser que la logique veut que les portes ramènent les otages de Nil dans le monde réel, toi, tu doutes.

The savior Il a abattu la bête sauvage qui t'a attaquée, a pris les commandes pour que tu sois rapatriée à la cité le plus vite possible alors que vous vous trouviez aux abords de la jungle au nord de l'île. S'il n'avait pas été là, tu serais sans doute morte. Et pourtant, il y a des jours où tu te surprends à lui en vouloir. Par sa faute, t'es coincée dans la Cité. Par sa faute, t'es confrontée à tes pensées les plus sombres...

The coloc Celui que t'as pas choisi. Celui qui a le don de te provoquer. Il est devenu ton binôme d'exploration il y a presque deux ans, puis ton coloc quand les leaders ont estimé qu'il avait une grande part de responsabilité dans l'accident qui est survenu. On l'a chargé de te remettre sur pieds. Mais plus tu le côtoies, plus vos traits de caractère similaires vous jouent des tours. Entre vous, c'est houleux, c'est explosif, mais il est lentement grimpé sous ta peau et tu te sens un peu perdue quand il part pour plusieurs jours. Ta tête déteste ton cœur de s'être attaché à lui, parce que t'as pas le temps pour ce genre d'histoires.

Lust for life (Marie)Âge 25 ans.
Comment as-tu connu NI ? je l’ai tricoté, c’est mon bébé.
Mon personnage est un inventé.
Groupe choisi les Citizens.
Avatar + crédit Lindsey Morgan + SIGYN.
Un p'tit mot ? hi.