tu as changé d’avis ? j’vous emmerde.

Prénom t’as jamais voulu le dire, l’un des nombreux secrets que tu gardes bien au fond de ton cœur de pierre. Ils sont nombreux à avoir essayé de le trouver, de petits paris stupides en challenges impossibles t’as prit un malin plaisir à te moquer d’eux d’ailleurs. À moins que l’un d’entre eux y soit arrivé mais que tu ais tût la bonne réponse, ils ont fait face à un véritable mur. Qui es-tu ?
Surnom seph, possiblement le diminutif de Sephran ? Ou la contraction de Stephan ? Ou juste le fruit le ton imagination. C’est celui que t’as donné en tout cas quand on t’a tendu la main et ramener à la cité, et c’est par lui que l’on t’interpelle.
Âge 29ans, la trentaine elle approche plus vite que tu ne le penses, tu venais tout juste de fêter ton anniversaire quand tu t’es réveillé dans cet enfer.
Pays d'origine le Canada, parfois ça te manque, d’autres fois tu te dis que c’est l’occasion de se racheter une conduite. Il t’est même arrivé de le rêver. Putain de nostalgie qui s’empare de toi une fois que tes paupières sont fermées.
Date d'arrivée sur l'île tu t’en souviens comme-ci c’était hier. La chaleur des rayons du soleil sur ta peau, la grimace douloureuse que tu as faite en posant la main sur ton nez cassé. Le 25 septembre 2017, juste après avoir soufflé sur ta 26ème bougie et avoir picolé à t’en faire perdre l’équilibre.
Jours sur l'île 1041, c’est la notion du temps que tu utilises depuis que tes pas foulent le sol de cette île et tous les traits que tu inscris d’une petite lame de fortune sur cette planche de bois que t’as ramené dans ta tente. Tu sais l’importance de ce fameux décompte, mais toi, t’as réellement envie de t’en sortir ?
Lieu d'habitation tu partages ta « maison de fortune » avec Luz depuis plusieurs mois dans la fameuse cité de Nil, celle que tu rêvais de quitter quand t’es arrivé, finalement celle qui pourrait être le dernier endroit que tu verras avant de t’en aller de l’autre côté. Mais pour toi, c’est quoi l’autre côté ?
Occupation jusqu’à ta rétrogradation t’avais encore le privilège de pouvoir accompagner les autres au-delà de la cité. T’avais cette responsabilité d’être les yeux qui peuvent voir au loin, un rôle qui se voulait important, l’un de ceux que tu n’avais pas dans ton « ancienne vie ». Une satisfaction sur le bord des lèvres quand, d’un regard narquois que tu lançais à ceux qui restaient tu quittais l’enceinte du campement. T’es aujourd’hui réduit au rôle de Sentinelle, une punition que tu acceptes avec grande difficulté, t’as jamais été en proie  obéir mais pour le bien de ta propre survie tu dois faire avec les ordres. Surveiller les feux, résoudre les conflits de voisinage entre les tentes, c’est barbant, c’est ennuyant et dieu sait à quel point tu te ronges le frein pour ne pas exploser de colère. T’as fait une erreur, (bon d’accord plusieurs) combien de temps tu vas en payer le prix ?
Situation amoureuse t’as jamais été de ceux qui s’attachent, t’avais seulement 26ans avant de débarquer dans ce lieu maudit, la fleur de l’âge, le célibat que tu arborais avec fierté. Un profiteur, un charmeur, t’aimes faire plaisir aux femmes. C’est pas sur Nil que tu vas fonder une famille, 419 jours avant la date butoir. Et même si ça t’écorches de le penser, t’as ce besoin de savoir qu’elle au moins, elle quittera cette île, t’as plus d’espoir pour toi.
Orientation sexuelle il est arrivé que tu te glisses certains soirs sous la tente d’une jeune femme. Partager un simple moment de réconfort ou un instinct primaire qui aurait envahi ton corps. Tu aimes les femmes et la douceur de leurs courbes quand elles s’allongent sur ton corps.

anecdote 1 | de ta vie d’avant, t’en as jamais vraiment parlé aux gens que tu côtoies ici. En fait, t’as juste laissé tes partenaires d’infortunes se faire eux-mêmes des idées sur qui tu pouvais être, balançant de folles rumeurs à ton sujet. Rumeurs que tu n’as jamais cherché à confirmer ou infirmer. T’es pas du genre à te confier, pour preuve, personne ne sait comment tu t’appelles vraiment et qu’elles sont véritablement tes intentions. Si au début tu pensais qu’ils ne méritaient pas que tu t’intéresses à eux, ça fait maintenant plus de 3ans que tu vis avec eux, pour les plus anciens, et c’est finalement pour te protéger toi-même que tu refuses de t’ouvrir aux autres. On est tous voué à se perdre un jour ou l’autre. anecdote 2 | qui es-tu vraiment Seph ? Est-ce que tu t’appelles vraiment ainsi ? Tout ce que tu gardes en tête c’est les derniers mots prononcés par ton père avant que tu ne claques la porte de son bureau pour te rendre à ta fête d’anniversaire dans l’un des plus prestigieux restaurants de la capitale. Le regard plein de déception, la voix tremblante quand il t’a montré le bout de papier duquel ton prénom n’apparaissait plus. Tu ne faisais dés lors plus parti de clan, tu perdais tout, jusqu’à la reconnaissance de ta propre famille. Alors tu t’es saoulé le jour de ton vingt-sixième anniversaire. anecdote 3 | t’es quelqu’un de solitaire, tu te mêles pas vraiment aux autres, parce que t’en as pas envie. Parce que tu préfères comploter dans ton coin, aller là où le vent pourrait te garantir un maximum de survie plutôt que de finir avaler par on ne sait quelle espèce de prédateurs rôdant sur cette île. Et si tu sais pertinemment que les chances que tu passes un jour une porte sont très maigres, tu espères pouvoir au moins t’en tirer quasiment indemne jusqu’au dernier jour de ton calendrier : 419. anecdote 4 | on te déteste et ils sont très peu nombreux à t’apprécier vraiment, on a une très mauvaise image de toi d’ailleurs. À plusieurs reprises tu as failli te faire bannir de la cité pour ton comportement grossier et très limite, heureusement pour toi, le leader ne semble pas avoir eu connaissance du lourd secret que tu caches. Mais t’as réussi à te rendre presque indispensable, du moins au début, t’as de bons yeux, tu marchais droit, tu faisais ce qu’on te disait, parfois tu faisais mine de t’intéresser à la vie en communauté, la fausse bonne foi que tu affichais sur tes lèvres, puis tout a basculé. anecdote 5 | elle était juste devant toi la porte, tu pensais pouvoir y arriver, un instant t’as caressé l’espoir de retourner dans ton Canada, dans ton appartement à Ottawa, retourner boire à outrance et baiser la première fille qui se présenterait à toi, souvent le soir, quand tes yeux fixent le plafond tu te demandes ce que serait la première chose que tu ferais si jamais tu arrivais à y retourner, mais ce n’est pas le cas, et le sang que tu as sur les mains tu ne pourras jamais t’en défaire. anecdote 6 | Tout devait se dérouler comme vous l’aviez dit, mais l’un de vous était trop gourmand, l’un de vous voulait passer avant l’autre. Il était prioritaire l’homme que vous avez tué, l’homme que tu as étranglé tandis qu’il lui tenait les mains. Ça devait être son tours d’y aller, il avait gagné son ticket de sortie, finalement t’as brûlé son corps loin de la vue des habitants de la Cité et tu gardes ce secret au plus profond de ton âme. Quand à ton partenaire, tu l’as empêché de s’en aller, parce que ça devait être son tours, mais t’as été égoïste, tu pensais que c’était ton tours, ça se jouait à quelques jours entre vous, alors tu l’as cogné, de toutes tes forces tu l’as mit à terre, et elle s’est envolée… Disparue. Ton heure n’était pas arrivée, ta sortie tu l’as sûrement loupé. anecdote 7 | tu pensais pas qu’un jour une personne puisse prendre autant d’importance. Tu te surprends à l’observer le soir quand elle a les paupières fermées, qu’elle dort paisiblement. Ton regard qui s’échappe sur son nez, puis ses lèvres, sa poitrine qui monte au fur et à mesure de sa respiration, son bassin, son intimité, et sa jambe. Ton cœur qui se serre, tes tripes qui se forment en plusieurs nœuds, c’est de ta faute si elle en est là, c’est de ta faute si t’as perdu ton statut de guetteur et encore, ils ont été très indulgents de te garder. Mais elle, la belle mexicaine, elle t’exaspère, tu la détestes tout autant que tu la mattes quand elle ne te regarde pas. anecdote 8 | et rien que pour elle, tu t’es promit de lui trouver une porte, quand son tours viendra, tu la jetteras de l’autre côté parce qu’elle au moins, contrairement à toi, elle mérite de retrouver sa vie d’avant, celle où elle marchait encore sans aucune douleur.

Que faisais-tu au moment où tu as été happé.e par la porte qui t'as emmené.e sur l'île ?
Putain tu faisais la fête ! Elle avait commencé dans l'après-midi, après un entretien haut en couleur avec ton père. Tu pensais pouvoir oublier ses paroles en noyant ta colère dans l'alcool, mais tu t'es jamais senti aussi seul qu'à ce moment là. Tandis que ta petite bande s'amusait à commander des bouteilles de vodka mélangé à du champagne hors de prix, t'avais les yeux dans le vide et les premiers symptômes de l'ivresse qui commençaient à faire apparition dans ton corps. Vous étiez au restaurant, le service était déjà terminé mais t'étais le fils du patron, tu t'étais accordé le droit de jouer les prolongations. Pauvres serveurs qui n'espéraient d'une seule chose, profiter un minimum de la coupure pour se reposer. T'en faisais qu'à ta tête, comme il a toujours été le cas, puis tu t'es levé, t'as titubé jusqu'à la terrasse, t'as senti cette sensation de chaleur te frapper la nuque et la dernière chose dont tu te souviennes c'est... Rien. Le trou noir, le black-out le plus total, jusqu'à ton réveil sur cette île.

Comment t'es-tu senti.e à ton réveil sur l'île ? Où étais-tu exactement ? Comment as-tu réagi face à la situation ?
Pendant plusieurs jours tu t'es demandé si tout ça n'était pas une mauvaise blague organisée par tes amis. Une sorte de bizutage ou d'enterrement de vie de garçon pour un mariage dont tu n'étais même pas au courant. Quand tu t'es réveillé, une douleur horrible sur l'arête de ton nez, un sifflement dans les oreilles et la vision troublée. Ce qui t'a marqué c'est le silence du lieu. Où avais-tu atterri ? Pas de téléphone portable, pourtant certain de l'avoir dans ta poche au moment où tu es sorti, la chevalière familiale avait disparu de ton petit doigt ainsi que le collier autour de ton cou. Bizarrement les effets de l'alcool s'étaient complètement évaporés. Un désert complètement vert à perte de vue, t'as essayé de te lever mais en prenant une profonde inspiration tu t'es rendu compte que ton nez pissait littéralement le sang. Mais où étais-tu arrivé ? Une rapide panique avait prit possession de toi, t'avais beau appelé le prénom des membres de ta bande, personne ne te répondait, et c'est finalement un fou rire qui a conclu ton arrivée. Nerveux, de peur, t'étais à présent seul...

Comment as-tu eu connaissance de la cité et pourquoi as-tu choisi de l'intégrer ?
C'est quelques jours après que t'as vu ce groupe de personne s'approcher de toi. Tu faisais pâle figure, plusieurs jours que tu errais dans cette forêt que tu ne connaissais pas, sans boire ni manger, une certaine folie avait prit possession de ton corps, t'avais tenté de faire du feu, ce que t'avais vu à la télévision ça marchait tout le temps mais là, pas l'ombre d'une petite fumée. Les murmures que tu entendais le soir, ce que tu pensais être une blague n'en n'était pas une. Déshydraté et affaibli, tes vêtements sales, ils t'ont tendu la main. Tu ne les connaissais pas et eux non plus et si tu n'as toujours pas donné entièrement ta confiance envers la Cité, tu sais qu'ils sont ton seul et unique moyen de rester en vie ici. Tu vas là où l'opportunité est la plus saisissante, ils avaient du feu, de la nourriture et un cadre de vie similaire à une communauté, tu t'es rattaché à l'espoir qu'ils pourraient sûrement te sortir de là... 1041 jours maintenant.

À quoi ressemble ton quotidien depuis ton arrivée sur l'île ?
Les débuts ont été difficiles, et aujourd'hui encore tu ne sembles pas t'en tirer avec les bonnes grâces. L'enfant pourri gâté ou la gamin des rues qui n'a jamais accordé sa confiance ? Aucun problème de santé, pas même physique, plutôt bon sportif et débrouillard, t'avais réussi à t'attirer la sympathie de certains avant qu'ils ne se rendent compte que tu troquais des denrées contre un matériel de confort. Anticonformiste, parfois hautain et très souvent contre l'autorité, t'as eu plusieurs rappels à l'ordre, t'en as toujours fait qu'à ta tête. Mais au moins tu servais à quelque chose en dehors des petites barrières, tu pouvais sortir et apprivoiser cette jungle hostile. Puis la rancune, le mal-être que tu ressentais, t'as voulu t'échapper, tous les envoyer se faire foutre, tu voulais quitter cette île. Tu n'y es pas arrivé, l'occasion était trop belle, égoïstement t'as voulu prendre leurs places, c'est sûrement ce qu'on appelle le karma. Le retour de bâton d'une vie dans l'excès, tu t'es résigné, si toi tu ne peux pas en sortir alors tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour qu'elle, elle puisse y arriver. Après tout, c'est par ta faute qu'elle a failli mourir, et le spectacle qui s'est joué devant tes yeux ce jour là, tu t'es détesté, un peu plus encore que d'ordinaire. Le syndrome du super-héros, c'est pas comme ça qu'on l'appelle ?

Crois-tu qu'il y ait réellement une échappatoire ? Comment te sens-tu face au fait que tes jours sont comptés ?
Honnêtement tu n'y crois plus. La seule chose qui puisse encore t'intéresser un minimum c'est ta survie, et cette fichue mission que tu t'es mit en tête de la faire quitter l'île. Alors si pour se faire tu dois pactiser avec les ennemis, ce ne sont pas les règles de la communauté qui vont t'en empêcher. T'es un cafard, et les cafard survivent toujours.

celui qui a tout vu vous vous pensiez seul à cet instant, ce n'était pas le cas. Caché dans les buissons, des yeux observateurs, il t'a vu passer tes mains autour de son cou jusqu'à ce qu'il lâche son dernier souffle. Il t'a vu courir jusqu'à cette fameuse porte, il t'a vu tombé sur le sol, te battre avec ton partenaire jusqu'à ce qu'elle disparaisse, que la vie reprenne son petit train. De la cité ou de l'extérieur, il détient une information qui pourrait définitivement mettre un terme à ta petite vie jusque là tranquille au sein de la communauté, déjà que t'es pas dans les bons papiers, là ça serait signer ta descente aux enfers, et mettre un terme à l'objectif que tu t'es fixé. Et si tu ne revoyais plus Luz ?

celui qui devait prendre la place vous aviez conclu un accord, il devait prendre la porte à la place du Prioritaire qui avait eu la première place. De vos mains vous l'avez achevé avant qu'il ne plonge son regard dans le tiens, qu'il comprenne que tu n'allais pas le laisser s'en tirer si facilement. Vous vous êtes donnés des coups, tu pensais qu'il allait te tuer tout comme il avait tué l'homme dont le corps sans vie était allongé à vos côtés. Vous avez hurlé la disparition de la porte et depuis ce jour, vous ne vous adressez plus la parole, des regards qui se veulent assassin, le moindre faux pas et vous risquez tous les deux la bannissement de la Cité, mais toi ça te ronge cette histoire, t'es pas un meurtrier... t'es pas comme lui.

celui qui pourrait aider lui est dans la cité, toi tu n'y es pas, ou tu n'y es plus. D'un marché commun, il t'apporte ce dont tu as besoin pour survivre dans cette nature, en échange de quoi, tu t'es promis de lui trouver cette porte pour qu'il puisse la faire partir. T'es peut-être la seule personne qui se doute que ses attentions envers Luz ne sont peut-être pas simplement pour rattraper les erreurs qu'il a faite mais qu'il se pourrait qu'il se soit attaché à la jolie brune au point de vouloir la faire partir de cette île et lui d'y rester.

baby.j (joanna)Âge je suis presque trop vieille, je me suis arrêtée à l’époque du flood moi   .
Comment as-tu connu NI ? si je ne me trompe pas   , sur feu-Bazzart, à moins que ce soit sur le "discord des rpgistes" (j'vous l'ai dit, je suis trop vieille pour m'en souvenir   ) mais je crois que c'était même sur les deux en fait.
Mon personnage est le scénario de @luz   j'ai totalement craqué dessus.
Groupe choisi écrire ici.
Avatar + crédit richard harmon (ça fait un bail que je l'ai pas joué   ) + twizzle.
Un p'tit mot ? il est vraiment beau ce forum   vous avez fait un travail magnifique et le design   il est perf' .