if you don't end war, war will end you.

hijo de la luna - bruyant - gamin asocial - emmerdeur - chaires écorchées - égoïste - coupable - dangereux- big kid - الإضائة مطفئة - téméraire - break the rules - sauvage - not a hero - mangaka - hacker - parkour - مقاتل ومتشدد - dévoué - god of urbex - dibujos - street art - la voz del pueblo - le bras armé de la révolte - claustrophobe - rebelle - cerbère de sa meute - intense - « criminel » - hoodie man - the guinea pig of god - maladroit - violent - sensitive to the cold - brutal - protecteur - open minded

I / yeux braqués sur les étoiles, ton regard se voile. un regret ? non. une peur ? aucune. la seule que tu avais était celle de rester enfermé. à la fin, ils t'affamaient. sans doute dans un désir que tu n'aies jamais existé. gamin qui ne peut sortir que caché, allergique au soleil ou au monde, c'est pareil. gamin qui fait du grabuge, gamin sans refuge. dracula sans les crocs mais pas sans van hellsing. ton propre cadet était fait pour te chasser, te terrasser. ton sang, c'est cent pour cent richesse et prouesse, mais c'est aussi sang pour sang. tu étais imparfait, alors tes géniteurs ont fait une version plus jeune de toi. l'héritier élevé pour brandir son épée et éliminer celui qui est diminué. tu sais pas, tu t'es barré avant que ces tarés ne puissent le regretté. même pas majeur, déjà seul. déchu et déchet.

II / quand on t'a conduit au cœur de la cité, tout ce qui crépitait dans ton regard, c'était la tentation de frapper. mais qui serait le premier ? le fruit pourris que tu étais, tombé loin du pommier qui puait le fumier, il fulminait. t'avais l'impression d'être un paquet qu'on ramenait. on t'a farci le crâne de règles que tu n'écoutais pas et ta seule question fût « il arrive quoi si je viole le règlement ? »

III / war c'est la guerre, les combats. tu trouves toujours une raison de te battre. le monde qui t'était fermé et qui tétait le sein fermier de la connerie, élevée et surexploitée en plein air pollué, t'a ravagé. toi le gamin enfermé, éduqué par professeur mal renseigné. il t'a montré les merveilles du monde, sans toutes les merdes qui y sommeillent. révolté et survolté, tu as trouvé de multiples combats. les inégalités,  la pollution, l'exploitation animale, la surconsommation, l'intolérance, les guerres… là où ta famille ne voyait que de l'espoir, toi tu voyais tout en noir. alors tu t'es battu. militantisme, hackage, vendalisme, outrages. t'as jamais pu rentrer dans le rang, t'avais juste le cran de te battre, quand les moutons filaient pour se faire abattre.

IV / lorsque tu as plongé dans le monde, t'as eu peur, mais cette frayeur était ton moteur. avec nil c'était pareil. tu t'es adapté vite, sauf à la cité. alors t'as besoin de tout savoir pour percevoir toutes les options. les jours passent plus vite que ceux des autres. et ta meute t'empêche de faire des meurtres. ils ne seraient pas là,  tu n'y serais plus, non plus. destructeur, impulsif, tes incisives bouillonnent de se planter dans des jugulaires de gens trop spectaculaires de conneries. t'as besoin de chaos mais si tu fais ça, la meute c'est ciao. alors tu serres les crocs. c'est eux avant le reste. eux avant toi, et tes combats. tu sais pas bien pourquoi, mais ça s'est imposé à toi. ils sont la famille que tu n'as jamais eue. faudrait qu'on te tue pour les atteindre. en attendant, tous peuvent craindre ton courroux si on les touche.

V / il te regarde, et son sérieux te met sur tes gardes. sans égards pour toi, pour sa famille, il parle de sa mort sans remparts. vous êtes tous réunis, tu sais que nombre d'entre vous ont été punis. les amendes qui s'accumulent, et les vies qui s'annulent, ça en met certains au pied du mur. mais pas lui, pas thomas. c'est un frère d'arme, ton meilleur ami, ton âme-sœur. et c'est sans cœur, qu'il engendre ta rancœur. son procès est la semaine prochaine. il a vraiment pas eu de veine, mais tu sais que t'aurais pu le sauver mais tes paroles sont vaines. il te regarde, tapote ton cou et te dit que c'en est fini de vous. tu t'écroules et tu te défoules sur lui. la dernière fois que tu l'as vu, tu l'as frappé autant que tu as pu. et tout ce qui reste de vous, c'est son chien ; heero. tu sais qu'il a pensé à son fils et sa femme, mais te voilà sur le fil, avec lui.

VI / ce qui te manque le plus sur l'île, c'est ton chien et le dessin. étoile sur la toile, t'étais mangaka à tes heures. alors sur l'île, tu continues, tu dessines. ou tu peints. l'art dans les mains. tu crée de la peinture. des pigments parfois jamais vus.

VII / les chaînes tintent et ce sont des prunelles éteintes qui te font face. les menottes effacent tout amour sur ses traits. il est en colère, et toi vert de le voir avec ce mec. tu pourrais lui arracher le visage. toi tu partages pas. il devrait le savoir. mais tout ce qu'il peut voir, ce sont les flics ; seul miroir de ta vie de péchés. tu n'es pas droit comme lui. tu te sens vite à l'étroit, dans sa vie, dans ses envies. ça l'emmerde, ça. lui, il est au garde à vous, et toi t'es en garde à vue. il va te défendre, parce qu'il sait que de lui va dépendre vos heures au paradis. mais il sait que c'est foutu. casier chargé, cette fois plus rien ne peut marcher. tu vas aller en taule.

VIII / t'es là depuis trop longtemps, et tu peux pas t'en empêché, t'as tes manigances. un petit groupe en dehors de la cité, un groupe que tu aides et que tu encourages dans leurs rages. rien de bien méchant, juste une petite apocalypse en préparation sur l'île. t'es pas naïf, avec tes attaches, ta revanche se tâche de remords. mais le rebelle n'est jamais mort.

Que faisais-tu au moment où tu as été happé.e par la porte qui t'as emmené.e sur l'île ?
poing levé et slogans scandés. tu déambulais dans la rue, bloquais les allées et venues. brandissant tes doigts d'honneurs aux forces de l'ordre, tu t'approchais du mur qu'ils formaient. avec quelques camarades, tu leur faisais la parade du rebelle. des insultes balancées à la pelle, les flashball mortelles avancées. t'allais morfler, mais tu continuais de les provoquer. et boom, plus rien.

Comment t'es-tu senti.e à ton réveil sur l'île ? Où étais-tu exactement ? Comment as-tu réagi face à la situation ?
sursaut et cris de guerre, t'as insulté le vent, le vide. t'avais mal au bide. t'as jeté un regard dubitatif autour de toi. t'étais cerné par les fleurs. un énorme champ à découvert, sous l'enfer du soleil. tu t'es demandé si t'avais pas atterri dans la petite maison dans la prairie. mais tu t'es endormi avant d'en rire. t'as juste eu le temps de courir pour en sortir. quand tu t'es réveillé, t'étais cerné d'étrangers. t'as voulu en étrangler un ou deux quand tu t'es rendu compte que le soleil t'attaquait. tu t'es rhabillé, ton long cuir en place, la cagoule et les lunettes qui camouflent ton visage sous ta capuche un peu dégueulasse. t'as demandé qui tu devais cogner pour savoir c'était quoi ce merdier ?!

Comment as-tu eu connaissance de la cité et pourquoi as-tu choisi de l'intégrer ?
on t'a ramassé, on t'y a traîné et t'as entendu bavasser. t'as rêvassé, on a évoqué la bouffe et ton esprit rebelle a trépassé. normalement, t'es toujours dans la rébellion, mais là, c'était comme te proposer un mcdo, tu pouvais pas dire non.

À quoi ressemble ton quotidien depuis ton arrivée sur l'île ?
réglé comme une horloge. le soleil est toujours à la même hauteur quand tu te tires de ta torpeur matinale, d'un geste machinal. tu manges un truc, va chier un coup et tu pars à l'aventure. mais tu l'avoues sans hésiter, tu t'es pas fait à cette vie sans pq. parfois la nuit tu rêves que t'en achètes, et sans trêve tu réveilles avec le chant des bestioles et l'absence de klaxon et de sirènes. la seule sirène que tu connaisses dort dans ta hutte. il se prend pour roméo et chante comme une casserole. tes soirées se passe souvent avec lui et le reste de la meute. entre temps, tu enchaînes les conneries avec wolf, et tu t'éclates avec les filles. enfin, pas toutes. mais peu importe.

Crois-tu qu'il y ait réellement une échappatoire ? Comment te sens-tu face au fait que tes jours sont comptés ?
non, t'y crois pas. t'es persuadé que vous êtes manipulés pour être exploités mais que personne sauf les hauts placés sortiront de ce trou. et tu te dis qu'y a pire comme mort. t'es pas vraiment un optimiste, mais sur la piste pleine de merde que tu suis, tu te dis qu'au moins, tu seras jamais jugé pour tes crimes. et sur l'île, tu ne vois plus la cime de ton arbre généalogique. alors fuck the world et bonjour la mort.

l'innocent.e (f/m/nb/) iel était un citoyen. tu l'avais sous ton aile, iel savait que c'est à toi qu'iel pouvait faire appel. iel n'était pas assez actif pour la cité. iel ne faisait rien. iel est malade et contagieuxe donc iel n'est pas utile et dangereuxe. iel va probablement bientôt mourir donc pas besoin de porte pour iel. encore moins besoin d'user des vivres et du temps pour iel. alors iel a été viré de la cité. tu ne l'as pas supporté. tu lia protèges toujours.

le gardien (m) il est la fin, tu es le commencement. il est le crépuscule, tu es l'aube. vous êtes comme chien et chat, ou comme loup et couguar. opposés réunis pour le meilleur ou pour le pire. à vous deux vous bâtiriez pourtant un empire pour mettre pestilence à l'abris.

gamin.e (f/m/nb) tu l'as manipulé cet gosse et maintenant iel endosse la responsabilité de ses débilités. tu as eu peur que ça recommence comme avec pestilence, alors quand tu l'as ramassé, tu lui as farci le crâne de mensonges. maintenant iel pénètre dans la cité de temps à autre pour voler des vivres. iel veut que la cité crie famine.

blues.
Âge je suis bien assez âgé pour picoler autant que je veux (fuck i'm not sam) mais pas assez pour détester les bonbons
Comment as-tu connu NI ? prd est mon ami  
Mon personnage est pl du beau @wolf
Groupe choisi citizens.
Avatar + crédit maverick mcconnell (c) fayrell
Un p'tit mot ? franchement, c'est quoi toute cette perfection ? le contexte, le concept, ce design ?? c'est scandalant de niker ma vie sociale comme ça ! j'vous dis pas merci, hein !