Bienvenue sur Nihil Insulae, un forum rpg fantastique se centrant sur la survie sur une île déserte s'inspirant librement de la saga NIL de Lynne Matson où tous les personnages sont considérés éphémères et où vous constaterez que le destin et la mort sont omniprésents. Vos pseudos doivent avoir la forme d'un prénom ou d'un surnom. Avatars réels, doublons interdits. Pas de minimum de lignes dans les rps, seulement 1 rp par mois exigé. Nous remercions Chester qui a réalisé le design pour cette deuxième version. Le codage est une réalisation de Lust for life, à l'exception du moodboard pour lequel nous remercions HERESY. Le forum et son contenu sont une création de Lust for life, Divinity et Shaeryn. Merci de respecter notre travail. N'hésitez pas à mp Nil pour toute question.
Bienvenue à tou·te·s à l'occasion de cette grande ouverture de NIHIL INSULAE ! Après plusieurs mois de travail, nous sommes heureuses de vous présenter le forum et espérons que vous vous y plairez
Système de jeu
Nous vous rappelons que l'utilisation du système de jeuest obligatoire pour tou·te·s sur NI. Un rappel sera affiché à l'ouverture d'un sujet rp afin de vous indiquer si le lancer de dé est obligatoire dans la zone où votre personnage s'aventure
Le Discord de NI
Nous vous invitons à vous joindre au staff et aux membres du forum sur le Discord officiel de NI où plus on est de fous, plus on s'éclate La chatbox demeure disponible dans le bas du forum pour ceux et celles qui le souhaitent
Première maj
La première mise à jour de NI aura lieu dans la nuit du vendredi 2 octobre prochain.
Un nouveau design et plusieurs nouveautés vous attendent !
Âge : 22 Langues parlées : japonais, anglais scolaire Sur Nil depuis : 18 juin 2020 Lieu d'habitation : la cité Occupation : plongeuse en apnée (ama) Situation amoureuse : célibataire Orientation sexuelle : hétérosexuelle Nom de famille : miyagi (宮城) Pays d'origine : japon, ishigakijima Métier ou études : neet après l'abandon de ses études, ama à ses heures perdues Jokers : 1Pseudo (pronom) : chester (elle) Messages : 66 Posts RP : 7 Faceclaim + crédit : sakura heffron Inscription : 23/08/2020 Multicomptes : aucun Présence : Présent(e) Narration rp : elle, pas chiante pour les partenaires :) Disponibilité rp : Indisponible Nombre de mots : bonne question Fréquence de rp : objectif 1 rp par semaine minimum
Prénomhirono (洋野), bénie par le caractère sauvage de la mer, soigneusement choisi par sa mère. Surnomronnie. à vivre dans une communauté ayant recours majoritairement à l'anglais comme langue principale, personne ne retient "hirono", de toutes façons. sa grand-mère l'appelait hirochan. Âge22 ans, née le 6 juillet 1998, en plein tanabata. au vu de l'issue plutôt dramatique de la brève histoire entre ses parents, il faut croire que ça ne voulait vraiment absolument rien dire de spécial. Pays d'originejapon. born and raised, malgré le bout d'ADN américain hérité de son blanc de père, avec qui elle n'a aucune relation depuis le divorce douloureux de ses parents quand elle était enfant. Date d'arrivée sur l'île18 juin 2020. Jours sur l'île44. symboliquement, ça devrait pas vraiment être de très bonne augure, mais au point où elle en est, mieux vaut ne pas trop s'attarder sur les superstitions en tous genres. Langue(s) parlée(s) un japonais teinté du patois caractéristique des îles de l'archipel d'okinawa, et un anglais scolaire avec un vocabulaire limité et un très fort accent japonais. Lieu d'habitation dans une hutte de la cité. Occupationama (海女). femme de l'océan. coup de chance pour la cité, hirono est née d'une famille se passant les secrets de la profession de mère en fille depuis des années. un métier nippon vieux comme le monde, réservé aux femmes, pratiqué dans des villages côtiers d'endroits reculés du japon depuis plus de 2000 ans : les ama sont des plongeuses en apnée, vivant de la pêche de mollusques, huîtres et coquillages en tous genres. autant dire que hirono a vite su mettre ses capacités à l'épreuve pour prouver sa valeur dans la communauté. Situation amoureuse en relation houleuse avec la marée et les vagues de l'océan, principalement. avant son arrivée, il y avait bien un garçon, mais ses souvenirs sont bien embrumés à son sujet. Orientation sexuelle hétérosexuelle, jusqu'à preuve du contraire.
島唄 (song of the islands)
Un beau militaire blond au sourire charmeur, une jeune étudiante vendeuse de yakisoba sur la plage dans sa beach house estivale. Il n’en a pas fallu beaucoup plus pour achever de vendre à Ayako Miyagi le rêve américain, alors qu’elle avait d’ores et déjà quitté Nosoko et Ishigakijima pour hontou et commencer sa nouvelle vie de citadine. Mariés aussi vite que futurs parents, emménageant sur la base américaine locale de l’archipel de Okinawa, comme beaucoup de familles formées dans la région. Hirono naît à peine un an et demi après leur rencontre.
Un an et demi sur toute une vie, infime. Passée la lune de miel et les illusions du rêve américain. Ayako parle mal l’anglais, garde pour elle les incompréhension de la culture américaine, Christopher ne parle pas un mot de japonais et n’a jamais fait d’effort pour l’apprendre et se montre violent. Une relation passant de romcom à cauchemar toxique, alors que chacun compte ses billes et personne n’est parfait. La violence, tout le monde le sait, sur la base, mais personne ne dit rien. Dans l’armée, personne n’aime les rapporteurs. Le coup de trop sonne le glas et Ayako quitte Naha pour rentrer à Ishigakijima avec sa fille sans demander son reste. La justice japonaise n’a aucune pitié ni pour les pères, ni pour les étrangers, et encore moins pour ceux qui cochent les deux cases. Christopher est laissé sans aucun droit de garde envers sa fille, et sa relation désastreuse et venimeuse avec son ex-femme achève le peu de relation que Hirono aurait pu bâtir avec son père. Sans effort pour apprendre la langue locale, c’est à peine si ils pouvaient se comprendre.
Ishigakijima, c’est la vie insulaire. Le bruit et le tourisme de Naha semblent assez loin après quarante minutes d’avion, malgré le béton des hôtels de luxe qui poussent près de l’aéroport de l’île. À Nosoko, dans le quartier des pêcheurs, c’est une quasi-matriarchie qui persiste depuis des centaines d’années, bien que la population soit menacée par l’exode de leurs jeunes générations et l’industrialisation de la pêche. Les Miyagi se partagent de mère en fille les secrets du métier de ama, ces femmes-plongeuses laissant échapper un sifflement si caractéristique en remontant à la surface, après avoir passé près de deux minutes en apnée sous l’eau. Chercheuses de coquillages, cultivatrices de perles naturelles, défenseuses des océans et gardiennes contre la pêche excessive, ferventes croyantes. Hirono grandit avec sa mère, revenue aux pratiques familiales, sa grand-mère, et son arrière-grand-mère, nageant encore au loin jour après jour, attachée au panier qu’elle emporte en guise de bouée malgré ses quatre-vingt-neuf ans. Une simple combinaison de plongée et un masque comme outils modernes, armées de leurs isonomi, coiffées des bandanas aux couleurs locales pour la bonne fortune, Hirono passe son temps libre dans l’eau depuis ses onze ans.
Grandir à Ishigakijima. Marcher le long des champs de canne à sucre pour aller jusqu’à l’école avec les gamins du coin, admirer le coucher de soleil dans l’eau après les devoirs à parfaire son souffle. Courir sur la plage à hurler sur les garçons qui préfèrent jeter des algues sur les filles, contre-attaquer par une attaque de grillons attrapés dans les fourrés. L’accent lourd de la campagne du royaume ryukyuu, les cheveux sauvages et les genoux écorchés, la peau hâlée de vivre sous le soleil des îles. Les ama matsuri et les feux d’artifices crépitants sur la plage au son du shamisen et des taiko, alors que les hommes de l’île se peignent le visage pour porter l’autel jusque dans l’océan pour bénir la pêche d’une nouvelle année. Pédaler jusqu’au marché chaque matin avec le résultat d’une pêche fructueuse, le soleil caressant son visage et le vent iodé dans ses cheveux. Faire des offrandes chaque matin avant de plonger, les ishi ikari devant la maison de sa grand-mère lui rappelant la bénédiction de la mer. À peu de choses près, une enfance banale pour tout gamin de village de pêcheur nippon, si ce n’est pour ce sang métissé qui court dans ses veines. Voilà l’américaine ! hurlent les garçons quand elle réplique à leurs attaques d’algues, alors que pendant des années, elle lutte pour trouver sa place et se débarrasser de son étiquette de gamine sans père au sang dilué, surnommée l’étrangère pendant de longues années avant d’enfin regagner son propre prénom et sa propre identité. Elle développe une carapace et un caractère fort et indépendant, bien trempé, refusant de jamais s’excuser à nouveau face aux hommes ou aux jugements des autres, bien que blessé à jamais des conséquences d’une différence incomprise et mal acceptée. Une gamine intelligente et perspicace bien qu’un peu sauvage et incontrôlable, qui ne mâche jamais ses mots dans une sincérité désarçonnante pour la culture nippone soucieuse de ne jamais perturber l’harmonie.
À ses dix-huit ans, l’histoire se répète. Hirono marche dans les pas de sa mère et quitte l’île en quête d’indépendance et de nouveaux horizons pour retourne à hontou et étudier à Naha. Elle commence une licence d’anglais, langue qu’elle a toujours bien comprise mais dans laquelle elle n’a jamais su ni pu apprendre à s’exprimer, dans une démarche de reconnection avec ses origines. Aux dernières nouvelles, son père a quitté le Japon depuis longtemps, étant rentré au Texas depuis de longues années, mais c’était une occasion pour exploiter cette capacité lui étant tombée dessus depuis sa naissance. Mais la vie à Naha, la ville, les touristes, les soirées étudiantes, c’est pas Hirono. Elle s’amuse, elle se cherche, elle se fait des potes, mais c’est vite trop. Trop de couleurs, de bruits, d’activité, pas assez du calme apaisant de la marée, des sifflements de sa mère remontant à la surface de l’eau ni des cris exaltés de sa grand-mère au marché aux poissons. Elle n’arrive pas au bout de sa licence et rentre à Nosoko hâtivement, en proie à une drôle de dépression probablement plus proche du burn-out et du mal du pays.
La voilà alors rentrée au village, paumée et sans travail, sans diplôme, sans rien. Juste la présence de la mer et des habitudes qui l’ont bercée pendant tant d’années. Hirono reprend son isonomi et la pêche devient son quotidien, au même titre que sa mère et sa grand-mère, son arrière-grand-mère ayant raccroché son bandana un an plus tôt pour se concentrer sur les voyageurs faisant escale dans le minshuku familial. Et puis un jour au marché, elle a croisé Ryuji. Le teint hâlé, les épaules larges et les yeux rieurs d’un jeune acheteur à la voix rocailleuse, reprenant l’affaire de son père, le bronzage trahissant des heures passées à jouer au base-ball dans les champs de l’île. Il prend pas de pincettes, Ryuji, il parle fort et lui donne des pichenettes et ne la traite ni comme une fille fragile, ni comme une étrangère. Il la voit telle qu’elle est ; une ama. Béguin d’été d’abord, à se chercher l’un l’autre, pour finalement un baiser échangé après avoir fait brûler des feux de bengale sur la plage.
Et puis Nil.
Que faisais-tu au moment où tu as été happé.e par la porte qui t'as emmené.e sur l'île ? La combinaison nouée à la taille, un large tee-shirt blanc par-dessus son maillot de bain, isonomi à la taille et masque sur le crâne. La fin de la session de pêche ce matin-là, alors que le soleil commençait à taper haut dans le ciel à à peine dix heures, Hirono était occupée à trier les coquillages dans la amagaya, assise sur le porche en bois. Chaque mollusque trop petit doit être immédiatement relâché, tout comme chaque pêche quotidienne ne doit pas dépasser une certaine durée, sous peine de suspension de deux jours. C’est presque un rituel, chaque jour, de remplir les cageots en plastique délavés par le soleil de coquillages sans jamais déséquilibrer la faune aquatique. La tête vide pour ne penser qu’aux coquillages et à un baiser échangé la veille, dans sa bulle, jusqu’à un souffle d’air chaud finalement familier… et puis plus rien. Le isonomi tombe au sol dans un bruit métallique, avec l’huître que tenait Hirono dans ses mains ainsi que son bandana et son masque de plongée, plongeant la amagaya dans le silence complet simplement rythmé par le crissement des premières cigales de la saison.
Comment t'es-tu senti.e à ton réveil sur l'île ? Où étais-tu exactement ? Comment as-tu réagi face à la situation ? Allongée au beau milieu de la forêt vierge, Hirono se réveille avec un mal de crâne et un goût métallique dans la bouche et une plaie au menton, ayant heurté une pierre au passage. Les souvenirs embrumés, tout a l’air d’une mauvaise blague ou d’une soirée trop arrosée - avant de se rappeler que c’était tout bonnement impossible, alors que sa dernière image en tête était celle du soleil matinal sur le port de Nosoko, ayant posé un ultime regard sur la surface immaculée de la ishi ikari familiale posée devant la hutte de pêche. Pendant plusieurs heures, Hirono s’est demandé comment elle avait bien pu se retrouver sur les hauteurs de Ishigakijima, alors qu’une forêt tropicale fort similaire à ce qu’elle voyait alors surplombe non seulement Nosoko mais aussi une bonne partie du nord de son île. Son premier réflexe a été de… marcher. Descendre, toujours, pour trouver la mer, comme on le lui a toujours appris depuis qu’elle est enfant. La surprise a été d’autant plus grande lorsque Hirono a finalement atteint la plage, au sud-ouest de l’île, et a pu constater que rien autour d’elle n’indiquait une quelconque présence humaine. La confusion, c’est probablement le meilleur adjectif pour qualifier son état d’esprit pendant de longues heures après son arrivée, longeant la plage d’un air absent et perdu, pieds nus dans sa combinaison de plongée et son tee-shirt, dénuée de tout vocabulaire quant à la situation - à la fois familière et étrangère.
Comment as-tu eu connaissance de la cité et pourquoi as-tu choisi de l'intégrer ? Dans son malheur, peut-être que c’est là sa plus grande chance : Hirono a trouvé la Cité par pur hasard, le jour même de son arrivée. Ses réflexes de gamine des îles, après avoir quitté la forêt pour trouver la mer puis longé la plage, l’ont menée face au feu de camp et au mur de bois de la Cité, alimentant encore un peu sa confusion face à tout ça. Encore plus confuse lorsque personne n’a eu l’air vraiment surpris de la voir débarquer, au beau milieu de leurs activités respectives, paumée, incapable de s’exprimer correctement face à ces… étrangers. Blanc・hes, Latinx, Noir・es, si Hirono n’était pas déjà persuadée que cette île n’avait rien d’Ishigakijima, c’était probablement la goutte d’eau. Elle aurait pu fuir, vivre sa vie, mais entre la barrière de la langue et le cerveau embrumé, elle s’est laissée faire. On a pansé sa plaie au menton en tentant tant bien que mal de lui expliquer ce qu’il se passait, s’accrochant à des vagues souvenirs d’enfance de son père lui parlant en anglais, mais honnêtement, pendant les premières heures passées dans la Cité, on aurait bien pu lui parler russe, pour elle, c’était du charabia. Et puis elle est restée parce que… elle ne voyait pas vraiment d’autre choix. Gamine des îles et de l’océan un peu sauvage certes, mais une gamine qui sait aussi que rien ne remplace une communauté dans la survie. C’était aussi un moyen de rester saine d’esprit face à tout ça, se raccrochant au semblant d’humanité miraculeusement rencontré sur cette plage.
À quoi ressemble ton quotidien depuis ton arrivée sur l'île ? Finalement pas si différent de son quotidien une fois rentrée à Nosoko. Hirono fait partie des arrivées les plus récentes par rapport à certains autres citoyens, alors elle se fait discrète, apprivoisant pas à pas ce mode de vie plus que particulier, le compte à rebours sur sa tête et les dangers qui vont avec. Mais c’est pas vraiment Ishigaki, cette île, et la barrière de la langue bâtit un mur invisible entre elle et la majorité des survivants, alors Hirono se tait et observe. Elle fait de son mieux pour communiquer le minimum, et se rendre utile; ils ont tiré une bonne carte, à la Cité, avec l’arrivée de cette gamine du ryukyuu avec ses grands yeux farouches et ses cheveux emmêlés par les effluves d’iode, elle n’a pas besoin d’équipement pour plonger et ramener des coquillages frais chaque matin à la communauté. Hirono passe le plus clair de son temps dans l’eau, pour se rendre utile mais aussi parce que l’océan, c’est rassurant. Ces tâches familières et répétitives, se plonger dans le grand bleu sans rien ni personne, se concentrer sur les échos des profondeurs et suivre des instincts bien ancrés sous sa peau, ça la rassure aussi. Elle n’a pas encore osé s’aventurer bien loin du feu et de la palissade gravée des noms des âmes ayant foulé le sable de l’île. C’est une petite nouvelle qui parle peu et comprend pas tout ce qu’on lui raconte, un peu sauvage, même si elle fait ce qu’elle peut. Pêcher, préparer les abalones et coquillages, remettre à l’eau ceux qui sont encore trop petits pour qu’elle soit en paix avec leur consommation. Quand les citadines de Naha connaissent mieux Kokusai Dori et ses néons ou les dernières fringues à la mode de la capitale sur honshu, Hirono, elle, comme tous les gosses des îles isolées, ses pieds ont foulé mille fois le sol d’Ishigaki, ses genoux écorchés mille fois en grimpant les cocotiers des plages de Nosoko, ses mains habiles d’une vie passée à soulever rocher sur rocher en apnée ou d’après-midi à aider à la récolte d’un champ de cannes à sucre. Un jour, peut-être qu’elle s’aventurera plus loin sur Nil, elle manque pas de ressources, la gosse. Mais pour l’instant, elle connaît sa place et reste à l’écart. Et y’a personne qui sait griller des coquillages frais à la perfection mieux que la petite Ronnie, ça, la Cité entière peut l’affirmer.
Crois-tu qu'il y ait réellement une échappatoire ? Comment te sens-tu face au fait que tes jours sont comptés ? Tout est lié, n’est-ce pas ? Après son retour honteux et son échec cuisant sur hontou, son burn-out, sa crise existentielle de ne plus savoir qui elle est ni à quel monde elle appartient, elle ne voit qu’une seule explication. Elle a perdu son mabui, son âme, l’une de croyances populaires du ryukyuu, qu’elle a toujours respectée en grandissant mais sans jamais vraiment y prêter grande attention. Son mabui s’en est allé, et la voilà coincée sur cette île, symbole de son âme errant en peine, bannie de sa coquille sans ticket de retour. Ça semble fou, mais dans un coin de sa tête, Hirono est persuadée que rien de tout cela n’est réel ni tangible. Qu’ils sont tous des projections de leurs propres âmes, perdues comme elle, alors que leurs corps sont sans doute plongés dans un profond coma chez eux. Mais un mabui, ça ne retrouve pas son chemin si facilement. On peut entendre Hirono chuchoter des prières chaque matin, avant le lever du soleil, offrant une demi-noix de coco d’eau fraîche aux dieux avant d’aller pêcher. La croyance veut que l’on retrouve son mabui en reconnectant avec ses ancêtres, et sa présence sur cette île l’en empêche, devant se résoudre à supplier les esprits de la guider. C’est sa seule échappatoire, pour Hirono. Ces portes, pour elle, ne sont que des manifestations de la clémence des esprits, là pour ramener un mabui à son enveloppe corporelle. Tout n’est qu’un test de leurs âmes, qui leur a donné quatre années avant la mort - le chiffre aurait déjà dû en frapper certains. Quatre, porteur de présage funeste comme le treize effraie les Occidentaux. Elle paraît bien étrange comme gamine avec ses croyances et l’interprétation qu’elle choisit d’associer à tout ça, alors qu'elle n'a jamais vraiment été une fervente croyante comme son arrière-grand-mère, la nouvelle génération incarnant la modernité à Nosoko. Mais c'est sans doute pour se protéger et se rassurer aussi, et ça lui permet de rester calme et d’aborder les épreuves qui leur font face avec mesure et philosophie. Si vous la voyez accrocher des guirlandes de coquillages près des enclos à bétail ou des touffes d’herbe entortillées près des portes des huttes de la Cité, ne soyez pas intrigués, appréciez simplement le geste.
L'Accueil la personne qui l'a trouvée, plantée devant le mur à observer les noms des habitants de la Cité, aussi paumée que fascinée, le menton ensanglanté et l'air perdu. Elle avait l'expression de tous les nouveaux naufragés, confuse, à côté de ses pompes, et vêtue de sa combinaison de plongée nouée à sa taille, sans chaussures, c'est forcément une vision qui interpelle. C'est cette même personne qui lui a recousu le menton, et lui a expliqué où elle avait atterri - tant bien que mal.
La Mer voir cette gamine qui pêche toute seule, sans équipement, ça intrigue. Ça fait flipper, même, de la voir disparaître sous l'eau pendant deux longues minutes sans savoir si elle maîtrise son art ou si les profondeurs ont décidé de la happer. Il y a toujours des curieux pour lui jeter des regards intrigués, mais peu se sont aventurés à essayer de comprendre. Cette personne a sauté le pas et bravé la barrière de la langue et des rituels folkloriques pour essayer de la suivre dans ses pêches quotidiennes, de l'imiter, sans vraiment pouvoir l'égaler, détentrices de secrets culturels vieux comme le monde. Ils communiquent comme ils peuvent, et elle a mis du temps à se laisser apprivoiser, mais elle essaie d'enseigner quelques bases comme elle peut, entre vocabulaire scolaire et gestes mystérieux.
Le.a Malade les fruits de mer, ça parle pas à tout le monde. Allergies, intolérances, un coquillage laissé un peu trop longtemps au soleil, les conséquences se font vite voir et ça a pas été de bol pour cette personne-là, mise au tapis après l'une des pêches de Ronnie. Sentiment conflictuel pour la gamine, parce qu'elle s'est sentie coupable d'être responsable de cette affliction, mais aussi parce que ce sont des symptômes qu'elle ne connaît que trop, à avoir grandi dans un village de pêcheurs. Elle a passé des heures au chevet de sa pauvre victime, à veiller à son hydratation constante, nouant des herbes sèches pour laisser un sangwaa près de son lit et éloigner les esprits mal intentionnés ayant mis leurs doigts sales dans leur repas pour les rendre malade. Ronnie est pas la plus loquace ni très douée avec la langue de Shakespeare, mais elle a veillé sur cette personne jusqu'à son rétablissement, en guise d'excuses.
chester
Âge 28 :faint2: Comment as-tu connu NI ? via ce cher Willybilly qui me l'a quand même bien vendu Mon personnage est inventé. Groupe choisi Citizens. Avatar + crédit Sakura Heffron, par... moi Un p'tit mot ? pouet
Dernière édition par Hirono le Lun 24 Aoû - 17:42, édité 13 fois
Wilfrid
Âge : 43 ans Langues parlées : Français, Créole, Anglais Sur Nil depuis : 30/09/2019 Lieu d'habitation : La Cité, depuis peu, hutte#4 Occupation : Protecteur, sorte d'oreille attentive aux petits bobos du coeur et de l'esprit Situation amoureuse : Marié dans sa vie passé, bien seul ici Orientation sexuelle : Hétérosexuel Nom de famille : Honoré Pays d'origine : Haïti Métier ou études : Professeur de littérature française, en reconversion pour devenir psychologue dans l'humanitaire Jokers : 1Pseudo (pronom) : Musca (elle) Messages : 205 Posts RP : 22 Faceclaim + crédit : Mahershala Ali - chester Inscription : 21/08/2020 Multicomptes : Lolita Présence : Présent(e) Narration rp : Pour Will, ce sera en "il", mais aucune restriction pour mes partenaires Disponibilité rp : Disponible Nombre de mots : Selon l'inspiration, entre 200 et 1000 Fréquence de rp : Variable
Âge : 28 ans. Langues parlées : espagnol et anglais. Sur Nil depuis : le 24 septembre 2017. Lieu d'habitation : la Cité de Nil, dans la première hutte. Occupation : second à la tête des Artisans, herboriste de la Cité. Situation amoureuse : en couple dans le monde réel, mais ça n'a aucune importance sur cette île maudite. Orientation sexuelle : hétérosexuelle, mais ça aussi on s'en tape. Inventaire : un carnet de fortune dans lequel elle a esquissé de nombreuses plantes et leurs propriétés, plusieurs fusains faits à partir de bouts de bois brûlés, un mortier et un pilon, et une lame de fortune faite d'un bout de cristal provenant des arches. Nom de famille : Aguilar Velasquez. Pays d'origine : le Mexique, mais Nil s'est emparée de toi là où tu habites depuis plusieurs années, au Canada. Métier ou études : étudiante en biologie à l'Université de Toronto, elle a étudié la biodiversité et la conservation de l'environnement. Jokers : 1Pseudo (pronom) : Lust for life (elle). Messages : 302 Posts RP : 29 Faceclaim + crédit : Lindsey Morgan + terpyskore (ava), ASTRA (signature) Inscription : 16/07/2020 Multicomptes : aucun, pour le moment. Présence : Présence réduite Narration rp : je rp à la 2e et la 3e personne, aucune restrictions pour le style de mes partenaires. Disponibilité rp : Disponible Nombre de mots : entre 200 et 1000 mots dépendant de l'inspiration Fréquence de rp : dès que possible.
OH MY GOD BIENVENUE !! J'ai vu pêcheuse en apnée et j'ai décidé que tu serais la meilleure pote de tout le monde Bon courage pour terminer ta fiche, merci pour la musique pour nous faire patienter N'hésite pas à me faire signe si tu as des questions, ça me fera plaisir de t'aider
Hirono
Âge : 22 Langues parlées : japonais, anglais scolaire Sur Nil depuis : 18 juin 2020 Lieu d'habitation : la cité Occupation : plongeuse en apnée (ama) Situation amoureuse : célibataire Orientation sexuelle : hétérosexuelle Nom de famille : miyagi (宮城) Pays d'origine : japon, ishigakijima Métier ou études : neet après l'abandon de ses études, ama à ses heures perdues Jokers : 1Pseudo (pronom) : chester (elle) Messages : 66 Posts RP : 7 Faceclaim + crédit : sakura heffron Inscription : 23/08/2020 Multicomptes : aucun Présence : Présent(e) Narration rp : elle, pas chiante pour les partenaires :) Disponibilité rp : Indisponible Nombre de mots : bonne question Fréquence de rp : objectif 1 rp par semaine minimum
Âge : 39 ans Langues parlées : l'anglais principalement Sur Nil depuis : le 2 mars 2019 Lieu d'habitation : la Cité, même s'il préfère s'aventurer au-dehors pour explorer Nil Occupation : il fait partie des explorateurs Situation amoureuse : le calme plat, la recherche de l'amour n'est absolument pas sa priorité sur Nil Orientation sexuelle : hétérosexuelle Nom de famille : Rhodes Pays d'origine : Angleterre Métier ou études : reporter photographe Jokers : 1Pseudo (pronom) : new september / jackie (elle) Messages : 102 Posts RP : 7 Faceclaim + crédit : Charlie Hunnam (Jojofeels, SIAL) Inscription : 21/08/2020 Multicomptes : aucun Présence : Présent(e) Narration rp : principalement à la 3ème personne et je n'ai aucune restriction pour mes partenaires Disponibilité rp : Disponible Nombre de mots : entre 300 et 1000 mots, cela dépend de mon humeur et mon inspiration. Je suis aussi capable de m'adapter à l'envie de mes partenaires rp. Fréquence de rp : au moins une fois par semaine
Bienvenue parmi nous Ton avatar est absolument magnifique et ton début de fiche me donne envie d'en savoir plus sur Hirono
Vladimir
Âge : 40 ans Langues parlées : Russe, anglais (mais il a beaucoup de mal) Sur Nil depuis : le 1er août 2019 Lieu d'habitation : Dans une grotte, dans la forêt Situation amoureuse : Marié Orientation sexuelle : Hétérosexuel (et un peu macho sur les bords) Inventaire : Un couteau qu'il a piqué sur la Cité avant d'en être expulsé Nom de famille : Antonov Pays d'origine : Russie Métier ou études : Policier Jokers : 2Pseudo (pronom) : J. Messages : 134 Posts RP : 46 Faceclaim + crédit : Adam Levine (Morphine) Inscription : 18/08/2020 Multicomptes : Nope Présence : Présent(e) Narration rp : J'écris à la troisième personne, et je n'accepte pas de partenaire de rp qui écrit à la deuxième personne (désolée, ça me bloque vraiment) Disponibilité rp : Indisponible Nombre de mots : 500 mots max Fréquence de rp : Plusieurs fois par semaine
Âge : elle entre dans la trentaine Langues parlées : l'anglais et l'espagnol Sur Nil depuis : l'aventure de sa vie se voit noircie par les mystères du Nil, depuis le 6 novembre 2017 Lieu d'habitation : la Cité de Nil Occupation : guerrière dans l'âme, destinée à devenir second du leader à la tête des protecteurs Situation amoureuse : l'esprit bien trop occupé par toutes ses responsabilités pour laisser son cœur découvrir les sensations procurées par ce mystérieux sentiment qu'on appelle l'amour Orientation sexuelle : les hommes ont tendance à l'attirer plus souvent, mais ce n'est peut-être qu'un hasard, car les femmes n'en sont pas moins attractives. Il est question de considérer l'âme de la personne, elle est donc pansexuelle Pays d'origine : l'île américaine Oahu, située dans l'archipel de l'île d'Hawaï. Where her heart belongs. Jokers : 1Pseudo (pronom) : divinity // bruna Messages : 122 Posts RP : 9 Faceclaim + crédit : Rihanna, the one and only by @endlesslove. Inscription : 17/07/2020 Multicomptes : RAS, pour l'instant. Présence : Présent(e) Narration rp : J'utilise souvent la deuxième personne, sinon la troisième. Je peux m'adapter facilement. Disponibilité rp : Bientôt disponible Nombre de mots : Entre 600 et 1000 généralement, mais je m'adapte facilement à la longueur de chacun.
mais j'adoooore. je suis trop trop fan bienvenue parmi nous avec ces choix divins, je meurs courage pour cette fiche et j'exige un lien
Hirono
Âge : 22 Langues parlées : japonais, anglais scolaire Sur Nil depuis : 18 juin 2020 Lieu d'habitation : la cité Occupation : plongeuse en apnée (ama) Situation amoureuse : célibataire Orientation sexuelle : hétérosexuelle Nom de famille : miyagi (宮城) Pays d'origine : japon, ishigakijima Métier ou études : neet après l'abandon de ses études, ama à ses heures perdues Jokers : 1Pseudo (pronom) : chester (elle) Messages : 66 Posts RP : 7 Faceclaim + crédit : sakura heffron Inscription : 23/08/2020 Multicomptes : aucun Présence : Présent(e) Narration rp : elle, pas chiante pour les partenaires :) Disponibilité rp : Indisponible Nombre de mots : bonne question Fréquence de rp : objectif 1 rp par semaine minimum
Âge : vingt ans, déjà, tu glisses sur ta vingt et unième année. Langues parlées : anglais Sur Nil depuis : trois ans et plus, ce jour saint, le mardi 31 octobre 2017. Lieu d'habitation : en dehors de la cité du nil, dans une cabane perché dans les bois. Occupation : passeuse ; t'es l'aventurière recommandé pour que les gens trouvent des portes. Situation amoureuse : tu n'as besoin d'aucune personne, tu te refuses à aimer Orientation sexuelle : tu ne sais pas, hommes, femmes, tu n'as jamais rien tenté Inventaire : - une machette en fer, une petite dague, une hache en fer, une gourde en cuir tanné. Nom de famille : hawkins Pays d'origine : angleterre, cité de londres. Métier ou études : tu n'as pas pu finir ton diplôme du baccalauréat Jokers : 2Pseudo (pronom) : Shaeryn Messages : 299 Posts RP : 33 Faceclaim + crédit : elizabeth wheeland, (c) eilyam | signa : astra Inscription : 03/08/2020 Multicomptes : none Présence : Présent(e) Narration rp : j'écris en "tu" mais je peux écrire en "elle" si vous préférez! + j'peux écrire les dialogues en anglais :) Disponibilité rp : Indisponible Nombre de mots : entre 300 et.. 2000. Fréquence de rp : 2 par semaine au minimum.
J'aime beaucoup Hirono et tout les détails de la culture japonaise si joliment conté par ta plume On a vraiment envie d'en lire plus sur Hirono! Ce passage m'a rendu triste, je sais que c'est encore une dure réalité au Japon
Citation :
La justice japonaise n’a aucune pitié ni pour les pères, ni pour les étrangers, et encore moins pour ceux qui cochent les deux cases.
Mais on espère que ça changeras un jour ! Sur ce je te souhaite la bienvenue sur Nil
Luz
Âge : 28 ans. Langues parlées : espagnol et anglais. Sur Nil depuis : le 24 septembre 2017. Lieu d'habitation : la Cité de Nil, dans la première hutte. Occupation : second à la tête des Artisans, herboriste de la Cité. Situation amoureuse : en couple dans le monde réel, mais ça n'a aucune importance sur cette île maudite. Orientation sexuelle : hétérosexuelle, mais ça aussi on s'en tape. Inventaire : un carnet de fortune dans lequel elle a esquissé de nombreuses plantes et leurs propriétés, plusieurs fusains faits à partir de bouts de bois brûlés, un mortier et un pilon, et une lame de fortune faite d'un bout de cristal provenant des arches. Nom de famille : Aguilar Velasquez. Pays d'origine : le Mexique, mais Nil s'est emparée de toi là où tu habites depuis plusieurs années, au Canada. Métier ou études : étudiante en biologie à l'Université de Toronto, elle a étudié la biodiversité et la conservation de l'environnement. Jokers : 1Pseudo (pronom) : Lust for life (elle). Messages : 302 Posts RP : 29 Faceclaim + crédit : Lindsey Morgan + terpyskore (ava), ASTRA (signature) Inscription : 16/07/2020 Multicomptes : aucun, pour le moment. Présence : Présence réduite Narration rp : je rp à la 2e et la 3e personne, aucune restrictions pour le style de mes partenaires. Disponibilité rp : Disponible Nombre de mots : entre 200 et 1000 mots dépendant de l'inspiration Fréquence de rp : dès que possible.
J'ai un énorme coup de cœur pour ta fiche et ton personnage ! C'est captivant de lire autant de détails sur une culture qui m'étais totalement inconnue, ça ajoute tellement de richesse à ton personnage Sa théorie sur l'âme qui s'est détachée du corps pour venir sur Nil est originale, elle se détache de tout ce que j'ai lu jusqu'à maintenant et ça me plaît que tu aies creusé autant en profondeur pour former ton personnage. Bref, je suis fan, un peu amoureuse et j'ai vraiment hâte de voir ton personnage en jeu ! Officiellement bienvenue dans la famille, j'espère que tu t'amuseras parmi nous Thumbs up ! Tu es enfin validé. Tu as passé l'étape ─ ironiquement ─ la plus facile de ton aventure sur l'île de Nil. Te voilà enfin prêt.e pour te lancer dans ton combat pour t'échapper de cette île infernale. Mais avant de te laisser voler de tes propres ailes, nous te donnons plusieurs liens importants pour t'aider à t'y retrouver sur le forum. Surtout, il ne faut pas hésiter à te balader où bon te semble sur le forum et à poser une question lorsque tu en ressens le besoin. Après tout, certains disent que mieux vaut poser une question bête que de rester dans l'ignorance. Voici plusieurs liens qui te seront utiles pour poursuivre ton aventure et bien démarrer parmi nous
Dans les prochains jours, tu te verras assigné à un admin référent qui pourra t'épauler pour ton intégration sur le forum et t'aider à bien cerner l'univers quand tu as des questions. N'hésite pas à aller vers d'autres membres du staff au besoin, personne ne mord pour autant.
Si nous serons toujours là pour t'aider à t'intégrer, n'oublie pas que s'intégrer passe aussi par faire le premier pas et que nous ne pourrons pas toujours aller vers les autres pour toi. Il ne faut pas être timide. Après tout, nous sommes tous là pour nous amuser et laisser aller notre imagination.
Encore bienvenue parmi nous ! Nous espérons que NI te plaira autant qu'à nous et que tu y retrouveras la grande famille que nous espérons créer