into the wind on to the dawn of tomorrow (elara)

Prénom Elara, nommée après l'un des plus petits satellites de Jupiter, aux premiers abords dérisoire parmi les grands, mais ne l'empêchant de briller tout aussi vivement.
Surnom Lala petit nom prononcé maintes fois par sa mère, deux syllabes synonyme d'apaisement. Pour tout autre personne, elle reste Elara.
Âge 21 ans derrière elle, dont deux bougies soufflées sur l'île. Avant tout ça, elle n'était qu'une nouvelle adulte des plus ordinaires, enjouée à l'idée de profiter de sa majorité et de son indépendance. Disons que son enfance s'est terminée bien trop vite à son goût maintenant.
Pays d'origine La pluvieuse région du Kent en Angleterre. Bien qu'avant son arrivée sur l'île, elle avait quitté ces paysages verts pour les rues pavées de Cambridge.
Date d'arrivée sur l'île Le 13 janvier 2018, Elara quitte le domicile familiale pour entamer son deuxième trimestre à l'université. Son voyage prend une tournure différente quand elle se réveille au beau milieu d'une prairie à priori idyllique, bien loin du brouhaha du campus étudiant.
Langue(s) parlée(s) Malgré sa bonne volonté, ses deux voyages linguistiques en France et les efforts de ses professeurs, la jeune femme est incapable de converser en français. Elle peut commander un croissant en boulangerie sans problème mais ses prouesses s'arrêtent ici. Vous n'entendrez donc qu'un anglais à l'accent prononcé quitter ses lèvres.
Lieu d'habitation La Cité et ses habitations de fortune, bien loin de son lit douillet et de ses draps sentant bon la lessive. Ici, tout est dur et âpre, mais au moins elle n'est pas seule et il y existe un semblant d'ordre dans ce chaos.
Occupation Après presque deux ans passés à vagabonder sur l'île en quête de ressources et de nouveaux venus, Elara a fini par adopter un mode vie plus casanier. Elle occupe maintenant ses journées dans les cuisines de la Cité. Celles-ci ne ressemble en rien à l'espace chaleureux et aromatique de sa maison d'enfance, mais le principe est le même. Découper, chauffer, remuer, tous ces gestes la ramène à sa mère qui lui a appris comment faire de chaque aliment un plat. Bien sûr, tout est différent ici, personne n'est là pour la guider, puis sans les allées d'un supermarché la tâche est légèrement plus compliquée. Mais la jeune femme peut ici laisser libre cours à son imagination et faire des grillades de poissons à la papaye, chose qu'elle n'aurait sûrement jamais fait  dans son Angleterre natale.
Situation amoureuse Avec seulement quatre années à vivre sur cette île, et le risque permanent de mourir d'une mort atroce, Elara n'a jamais vraiment cherché à s'engager avec qui que ce soit, même si elle ne se refuse pas un petit plaisir par-ci par-là. La jeune femme est donc célibataire et compte bien le rester.
Orientation sexuelle Hétérosexuelle, elle pense. Elle ne s'est jamais vraiment posée la question, mais ses relations passées ont toutes été avec des hommes.

FRANCHE elle n'hésite pas à exprimer son opinion ce qui peut être utile quand sollicitée mais très désagréable dans la cas contraire  ∴ OBSERVATRICE elle n'a pas nécessairement besoin qu'on lui décrive une situation pour la comprendre, mais un excès de zèle peut vite l'amener à des conclusions trop hâtives ∴ ÉLOQUENTE elle peut remercier le système éducatif anglais pour cela; après six années passées dans différents clubs de débat, on peut dire qu'elle a une certaine maîtrise de l'art de la rhétorique ∴ OBSTINÉE quand elle veut quelque chose, elle l'obtient peu importe le temps passé ou les événements manqués; elle ne le regrette pas pour autant, elle ne se serait jamais retrouvée dans une prestigieuse université sinon ∴ ASSIDUE de par avec, elle se donne les moyens de réussir, quitte à avoir une routine bien trop rigide dans sa vie; heureusement pour elle, l'île lui réserve bien trop de surprises pour qu'elle reste dans ses anciennes habitudes ∴ CURIEUSE mille et une questions cohabitent à tout moment dans sa tête; elle aime découvrir, elle aime comprendre et sa soif de savoir est difficilement satisfaite ∴ IRRITABLE un rien peut l'énerver, mais sa mère s'étant efforcé de lui prodiguer une éducation vertueuse, elle ne laissera paraître aucun signe jusqu'à cette personne la fasse exploser ∴ INDÉPENDANTE elle n'attend pas qu'on lui dise pour faire, mais elle ne demande pas non plus en cas de besoin, ce qui l'a déjà menée dans des situations loin d'être idéales ∴ ORGUEILLEUSE elle fait parfois preuve d'une confiance excessive envers sa personne et ses capacités, et ne se laisse donc pas facilement atteindre par les critiques, constructives ou venimeuses ∴ FATALISTE un mot que peu aurait usé pour la décrire avant son temps sur l'île; mais plus les jours s'écoulent et plus elle se résigne à sa réalité actuelle

i. Elara a passé son enfance dans une maison à purement féminine; trois générations présente sous le même toit, sa grand-mère, sa mère ainsi qu'elle même. Son père a quitté le domicile familiale alors qu'elle n'était qu'une enfant, elle n'a donc aucun souvenir de lui. Elle aime à croire que c'est pour le mieux, mais dans une ville aussi petite que la sienne, les familles monoparentales étaient rare, ce qui la faisait d'autant plus sortir de la norme.
ii. La nourriture a toujours été un élément centrale de sa vie. Toute jeune, sa grand-mère lui préparait toujours ses plats préférés, exprimant son amour sans un mot mais tout aussi profondément. Sa mère, pâtissière, se démenait du matin au soir pour la nourrir et lui offrir le meilleur. Mais plus simplement encore, la cuisine était la pièce de la maison dans laquelle Elara a appris à connaître au mieux les femmes de sa vie. Simple observatrice au début, elle s'est au fil du temps imposé comme rôle principal dans ce ballet culinaire. Loin des pressions académique et des ses problème, elle a su se libérer dans cet endroit, laissant ses mains et ses papilles la guider.
iii. Sa mère, grande passionnée d'astronomie, lui raconte depuis toute jeune l'histoire des planètes et des galaxies peuplant l'Univers. La jeune Elara, a toujours eu du mal a comprendre l'immensité du monde qui l'entourait; à 5 ans, il est difficile de faire sens de l'infini. Mais s'il y a une histoire que la jeune enfant a compris, c'est celle de son prénom. Sa mère de sa plus belle voix lui avait expliqué le fonctionnement de Jupiter, et comment, de par sa taille, des milliers d'astres l'entouraient. Et parmi elle, Elara, petit satellite en orbite. Mais malgré sa modeste taille, son nom était connu. Il n'en pas fallu plus  pour que la jeune fille hérite de la passion de sa mère.  Il n'est donc pas rare, sur l'île, de l'apercevoir allongée aux abords du campement, les yeux rivés sur la voûte céleste, s'imaginant l'immensité du monde autour d'elle.
iv. Elle a grandi dans une petite ville anglaise des plus tranquilles. Peu de faits divers, rien ne sortant de l'ordinaire, juste des familles et des retraités menant leur vie dans le plus grand calme. Mais Elara, enfant de Jupiter, ne voulait en rien de cette vie tranquille. Elle qui a grandi bercée par les histoires de sa mère, a toujours voulu explorer l'immensité de ce monde, à commencer par ce pays dans lequel elle vivait. C'est ainsi que sa volonté d'étudier dans une des université les plus prestigieuses d'Angleterre est née. Peu croyait en elle; c'était une élève brillante certes, mais peu de personnes de sa ville n'en sortait. On y naissait, vivait et mourrait. Cela va sans dire que le jour de son acceptation à Cambridge a probablement été l'un des jours les plus heureux de sa vie: sa vie allait enfin pouvoir réellement commencer.
v. La jeune femme est une vraie adepte de l'ordre et du contrôle; elle a toujours eu dans sa vie une direction claire vers laquelle avancer, et toutes les cartes en mains pour l'atteindre. Son arrivée sur l'île l'a pour la première fois laissée dans une obscurité complète. Ses plans d'études, de carrière et de vie lui ont tous été volés lorsqu'elle s'est faite enlevée par cette porte. Et cette seule idée a suffit pour la plonger dans une panique des plus étouffantes. Ses premiers jours au sein de la Cité sont un flou totale pour elle; elle se souvient juste les avoirs passées dans sa hutte, seule, tentant tant bien que mal de faire sens de la situation. La panique s'est faite silencieuse avec le temps, mais elle n'attend que de faire surface: qui sait ce qui pourrait se passer quand le moment arrivera pour elle de remonter.

Que faisais-tu au moment où tu as été happé.e par la porte qui t'as emmené.e sur l'île ?
Dernier jour à la maison avant la reprise des cours. Après un réveil bien trop matinal à mon goût -  9h30, une violence après des semaines de grasses matinées, je suis montée dans le car en direction de la gare d'Ashford. Déjà, mon cerveau s'est mis à penser à tous les devoirs à rendre et à toutes les responsabilités que j'allais devoir retrouvées. J'aurais aimé profiter du cocon familial plus longtemps, laisser une série Netflix comme bruit de fond encore dernière une fois pendant que mon attention serait fixée sur mon téléphone et les trois même applis.
En pensant à ces vacances bien trop vite finies, je me suis laissée bercer par le ronronnement du moteur. Ronronnement un peu trop efficace apparemment. Mes yeux se sont fermés un bref instant, mes pensées plus silencieuses déjà; "Tout ira bien Elara, tu n'es pas à Cambridge par hasard...". Non, je n'y étais pas par hasard, mais je n'y serai plus jamais apparemment.

Comment t'es-tu senti.e à ton réveil sur l'île ? Où étais-tu exactement ? Comment as-tu réagi face à la situation ?
Ce doux et profond sommeil que seuls les transports pouvaient provoqués m'aura mené bien plus loin que la destination voulue. J'ai d'abord cru avoir raté mon arrêt. Mais il fallait avouer qu'une vaste prairie à l'odeur enivrante et sucrée et à l'aspect aussi idyllique ne pouvait pas être sur la route de ce vieux car direction Ashford. Puis cette verdure était bien trop confortable pour être confondues avec les miteux sièges en tissu et ses horribles motifs sans queue ni tête.
J'ai ensuite pensé à un accident. Je devais être morte et ça ça devait être le paradis. Mais il y faisait bien trop chaud et moite pour ça. Et aucune chance de me retrouver en enfer non plus; du haut de mes dix-neuf petites années d'existence, je ne méritais pas ça.
Au final cette chaleur et les nuages en approche m'avaient permis d'éclaircir mes pensées: j'étais en vie, sans papiers ni téléphone et à des milieux de kilomètres de chez moi. Et ces herbes au loin bougeais bien trop à mon goût.
Un sprint, un-deux (plus ?) jours d'errance et une rencontre surréelle plus tard, j'ai appris que j'étais coincée sur une île des moins naturelles, et que cette terre à l'aspect paradisiaque me voulait morte.
Sympathique cette nouvelle réalité.   

Comment as-tu eu connaissance de la cité et pourquoi as-tu choisi de l'intégrer ?
Pour être totalement honnête, cette partie là de mon arrivée dans cet enfer est assez floue. Après avoir couru jusqu'à m'en arracher les poumons, je me souviens avoir continuer à errer, mon visage humide de larme et de transpiration. J'avais toujours pensé qu'en cas de situation extrême je saurais garder mes moyens, mais apparemment ça n'était pas le cas.
Le champ fleuri avait laissé place au calme de la forêt et le soleil à la pénombre. J'avais faim, j'avais soif et je pensais être devenue folle.
Je me souviens m'être nourrie de baies en espérant fort qu'elles soient comestibles, avoir somnolé contre des troncs d'arbre mes yeux s'ouvrant brusquement au moindre bruits.
Puis j'ai fini par entendre des voix, bien humaines, et bien réelles. J'ai pleuré (encore) en voyant le groupe. Je n'ai pas vraiment tout compris sur le moment, mais ils avaient de l'eau et m'ont parlé d'une cité. Bien trop naïvement, j'ai cru retrouver un endroit similaire à un Londres sous-développé; en même temps en mentionnant une city, mon cerveau mal-nourri de jeune fille s'est emballé.
Légère déception en voyant les huttes, mais l'essentiel était là: un toit, un peu d'ordre et de la compagnie.

À quoi ressemble ton quotidien depuis ton arrivée sur l'île ?
Bien plus calme qu'il y a quelques mois... Après des années à parcourir cette île de long en large pour avoir l'impression de contrôler quelque chose dans ce chaos, j'ai fini par abandonner mes escapades quotidiennes, bien trop fatiguée mentalement pour quoi que ce soit.
La majorité de mon temps est passé dans la Cité et ce coin qui sert de cuisine. Ça n'est pas plus mal, d'une manière, je peux enfin respirer, n'étant plus chasser par cette panique profonde de vouloir quitter ce piège. Je sais que cela n'est que temporaire, que dans quelques mois je me remettrai à courir, bien trop effrayée par l'idée de mourir ici, seule. En attendant le retour de cette panique, je profite de mon temps dans la Cité pour en apprendre un peu plus sur les gens qui m'entourent, leur passé s'ils veulent bien en parler. Autant faire de ce séjour quelque chose d'utile.

Crois-tu qu'il y ait réellement une échappatoire ? Comment te sens-tu face au fait que tes jours sont comptés ?
J'aime croire que oui, qu'il existe quelque part sur cette maudite île, une possibilité pour moi de retrouver ma vie, la personne que j'étais avant tout ça. Après tout, il y a déjà eu des départs non ? Mais je dois avouer que plus le temps passe, plus cet espoir vacille.
J'ai passé bien trop de temps sur ce bout de terre. Ma mère a du passé à autre chose, mes études ne m'ont pas attendu, donc j'ai sûrement perdu tout espoir d'un retour à une vie normale. Si retour il y a.
J'espère pouvoir partir de cet endroit, retourner dans le monde que j'ai toujours connu. Après tout, vingt-trois ans c'est pas si vieux que ça ? J'aurais le temps de me reconstruire une vie, un avenir. Mais plus les jours avancent, plus cet avenir m'échappe. Et je suis bien trop jeune pour mourir comme ça et ici.  

the yoda to my luke Cette personne qui a su répondre à ses mille questions lors de son arrivée sur l'île. Qu'elle le veuille ou non, elle est devenu le point de référence pour Elara, et une des rares vers laquelle la jeune femme se dirige en cas de besoin.

the fuel to my fire Un coup d'oeil suffit pour que l'humeur de la jeune femme passe du blanc au noir, c'en est presque magique. Les conversations entre les deux sont loin d'être aimable, et elle fait tout pour l'éviter, mais au sein de la Cité, c'est assez compliqué.

the castor to my pollux Cette personne à qui elle peut tout dire. D'un âge proche, et étant arrivé sur l'île durant la même année, elles ont vécu milles aventures ensemble dans cet enfer. Sans elle, Elara ne saurait que faire.

dioscuriÂge 21 ans.
Comment as-tu connu NI ? bazzart.
Mon personnage est inventé.
Groupe choisi CITIZENS.
Avatar + crédit Salem Mitchell (by olympia).
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